L'histoire :
Takeru et Ko se voient proposer par le gouvernement américain de collaborer à l'élimination des démons. Malgré ses doutes, la lycéenne doit accepter le fait qu'elle est maintenant la porteuse de cette arme et que rien ne pourra l'en empêcher. Les démons, eux, se préparent à la contre-attaque, voulant mettre la main sur la Witchblade. La grand-mère de Takeru, sous la surveillance d’un docteur, se rétablit petit à petit de l'attaque qu'elle a subi lorsque, brusquement, une démone du nom de Fuura rentre dans la chambre. Avertie qu'une menace a lieu dans son village, la lycéenne se rend très vite sur les lieux. D'emblée, celle-ci se métamorphose et vient rapidement à bout de quelques démons mais un adversaire plus puissant se présente devant elle. Il s'agit de Gakura, un seigneur démon, qui va lui donner beaucoup plus de fil à retordre que tous ceux que Takeru a pu affronter auparavant.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Paru simultanément avec le premier tome, ce second volet de Witchblade Takeru a la lourde tâche de remonter le niveau. Cette adaptation du comics nous propose des dessins assez soignés de Kazasa Sumita, un spécialiste des mangas coquins. La porteuse de la Witchblade est donc un personnage idéal pour ce dessinateur du fait que la jeune femme est assez peu vêtue, lui permettant ainsi d'exprimer son talent sur les formes pulpeuses de la demoiselle, et le fan service est donc au rendez-vous. Pourtant, malgré cet aspect travaillé, l'intérêt est mis à rude épreuve car, après un premier tome dont les rebondissements étaient assez classiques, ce nouveau volet n'est pas des plus palpitants. Le scénario devient lymphatique et tombe dans une violence basique, qui nous rappellerait presque d'autres séries riches en hémoglobine comme Higanjima (chez Soleil), notamment lorsque l'on voit Hogen. Loin d'être indispensable, cette série s'achève donc de manière bien fade, du fait d'un scénario sans originalité.