L'histoire :
Accompagné de ses deux amis, Yugi met à mal les chefs de bandes rivales provenant des autres lycées, et celui-ci est même surnommé le Dieu du mal. Dans le centre ville, une jeune femme, prénommée Ha Nah, dont la famille semble des plus aisées, s’offre un moment de liberté en faisant du shopping. Traversant la route, elle entend une voix lui parler en anglais. Seulement, un camion s’apprête à la renverser suite à son inattention, mais Yugi intervient et subit le choc à sa place, celui-ci ayant réussi à la pousser sur le trottoir. Pendant 2 semaines, le jeune homme va rester au lit, inanimé mais sans aucune blessure grave ou même visible, ce qui a le don d’étonner tous les médecins et ses proches. Durant ce long moment, Yugi revoit une époque ancienne où il pleut à tout instant et où les hommes portent des katanas. A son réveil, il constate que celle qu’il aime est présente, tout comme sa sœur. En ville, une jolie femme déambule et se voit accostée par 2 motards cherchant à la draguer. Ceux-ci sont interrompus par le fait qu’elle ne parle pas coréen et commencent alors à devenir quelque peu vulgaires à son encontre. Soudainement, l’un des pilotes voit sa moto s’écraser quelques mètres plus loin par le simple regard de la demoiselle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Zero - The circle of flow est la nouvelle série de Lim Dall Young, qui a scénarisé auparavant une autre série du même nom : Zero - le commencement (chez Tokebi). Celle-ci est dynamique et laisse de nombreux mystères planer à la fin de ce 1er tome. Le héros intrigue quant à ses capacités, et la présence du second personnage principal nous laisse perplexes : a-t-il des pouvoirs ? Yugi aussi ? La narration alterne nombre de séquences prédominées par l’action, l’humour et le petit côté romance adolescente. L’histoire est dynamique et se suit agréablement, mais on attend toujours l’étincelle qui nous fera dire que ce titre est vraiment bon. Du côté des dessins, nous avons là Roh Sang Yong, dont il s’agit du 1er travail. Au vu des 1ères planches, son talent est indéniable : personnages charismatiques, cadrages réussis… Evidemment, 2 choses marquent notre attention. La 1ère est la présence en surnombre de jolies femmes à forte poitrines et de quelques scénettes typiques fan-service qui vont avec. La seconde est l’étrange ressemblance entre Kay et Kamuro Ichigami du manga Kamikaze (de Satsoshi Shiki, chez Panini), avec la coupe de cheveux et la veste à col de fourrure, qui lui-même ressemblait à Squall Leonheart, personnage créé par Tetsuya Nomura pour le jeu vidéo Final Fantasy 8. Au final, nous avons tout de même là un 1er tome de qualité.
