L'histoire :
Kweok-Suk est un des deux bras droits de Yugi lorsqu’il s’agit d’aller se bastonner avec les gangs rivaux de lycéens. Seulement, celui-ci s’est fait agresser par une bande de motards qui ont été jusqu’à le traîner par les pieds derrière une moto. En le voyant alité, Yugi rentre dans une colère noire et, en allant manger avec Iri, va tomber face à face avec la bande de motards en question. Yugi ne perd pas une seule seconde et explose littéralement un des types d’un seul coup de poing. Les autres se jettent alors sur lui mais n’arrivent pas à l’atteindre, prenant plus de coups qu’autre chose. Leur chef démarre alors sa moto afin d’aller percuter Yugi, mais le lycéen va inconsciemment tendre son bras vers son agresseur et repousser la moto sans la toucher, grâce à une sorte d’onde de choc. Le lendemain, au lycée, le dénommé Jin demande à s’entretenir avec Young-Shi, la sœur de Yugi. Celui-ci lui avoue connaître la vérité qu’elle essaie de cacher et lui dit aussi savoir qu’elle fait de plus en plus de rêves étranges, avant de l’appeler Gahi, ce qui trouble encore plus la jeune fille…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier tome étonnant, où les genres se mélangeaient afin de proposer une histoire somme toute agréable, nous voici de nouveau avec une formule similaire dans ce second volet. C’est ainsi que l’on retrouve un univers fantastique assez poussé avec des pouvoirs et un côté résurrection, aspect qui fait irrémédiablement penser à la série Kamunagara (chez Doki-Doki). D’autres genres font aussi partie du lot, notamment la comédie romantique avec les nombreuses jeunes filles en émoi devant le beau Yugi, mais dont la position dominante va désormais chanceler suite à l’arrivé de Jin ! Les personnalités ont un petit côté complexe qui n’est pas pour nous déplaire, le héros n’hésitant pas à utiliser sa force pour se venger. Pourtant, le bilan n’est pas aussi bon que lors de la lecture du premier tome. En effet, il se passe finalement bien peu de choses et les scènes de combats sont un peu longues (mais pas pénibles), tant et si bien que les rebondissements sont salvateurs bien qu’un peu trop rares. Le cliffhanger du dernier chapitre est par contre très bien vu et nous donne envie de connaître la suite. Du côté des dessins, pas grand-chose à dire si ce n’est que ceux-ci sont très réussis : designs superbes, beaux gosses d’un côté, filles plantureuses (mais alors très) d’un autre. Ce second tome, même s’il est moins bon que le premier, reste assez intéressant. A voir.