L'histoire :
Lim Keok Jeong et son fils Cha Son sont partis chez le seigneur Park pour faire une livraison de viande. Alors que l’homme taquine son fils qui a du mal à soulever les mêmes poids que lui, le seigneur Park vient les voir et fait exprès d’insulter Lim Keok Jeong : il suggère que Cha Son est le fils de la sœur de Lim Keok Jeong, puisque son père avait fait un enfant à sa sœur. Lim Keok Jeong est furieux car le bâtard en question était celui du seigneur mais il doit ravaler sa colère et faire comme si de rien n’était. Sur le chemin du retour, Cha Son demande à son père ce qu’est devenu sa tante Keong Sun : il a du mal à croire que la femme soit morte, d’autant plus qu’on ne lui dit pas quand et comment cela aurait eu lieu. De retour à la maison, Lim Keok Jeong apprend qu’un visiteur l’attend depuis un moment. En fait, ce dernier est sur le point de marier sa fille mais son futur gendre refuse de convoler tant que son grand-frère ne sera pas là. Le nom du gendre est Geum Maeng. Lim Keok Jeong accepte de partir avec l’homme mais Cha Son va se débrouiller pour partir avec eux...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Toute la première moitié de ce volume se contente de nous présenter des petites histoires où, à chaque fois, un noble veut violer une jeune femme qui est secourue in extremis. Si on peut se satisfaire de voir que les pervers ne parviennent pas à leurs fins, on est en revanche déçu par ces passages qui n’apportent rien et ralentissent considérablement le rythme général. Heureusement, la deuxième partie du volume regagne notre intérêt grâce au parcours de deux personnages : Hak Bong qui est victime d’une vengeance particulièrement vindicative, puis le moine bavard qui nous raconte toute son histoire. Ces deux portraits sont intéressants aussi bien pour le récit en lui-même que la portée du contexte, et on se laisse facilement emporter par cette partie-là. De fait, le scénario est ici en demi-teinte, d’abord inutile puis prenant, ce qui laisse finalement une impression générale assez moyenne. Les dessins se complaisent quant à eux dans un rendu général toujours très moyen mais on remarque tout de même que l’auteur soigne un peu plus les visages. Globalement, il y a toujours des longueurs qui gâchent le récit mais on n’est pas encore blasé : une fois de plus, on mise sur la suite pour relever le niveau.
