L'histoire :
Sur une terre dévastée, une jeune fille armée d’une épée s’enfuie devant une meute de guerrier. Les combats s’enchaînent à chaque fois qu’elle se fait rattraper, avant qu’elle ne réussisse de nouveau à reprendre un peu d’avance. Dans un bar, Lin, une autre jeune fille visiblement saoule, se vente de connaître la légende de la pierre de Stanle. C’est alors qu’un homme, Gaba, la prend à parti pour lui faire dire ce qu’elle en sait. Une troisième jeune fille, Aya, se retrouve malgré elle au milieu du combat et n’a d’autre solution que de finalement s’enfuir avec Lin, d’autant que cette histoire de pierre l’intéresse aussi. Poursuivies par Gaba, les deux jeunes filles croisent alors la route de la guerrière et de ses poursuivants qui la somment de leur rendre la pierre de Stanle. Choisissant immédiatement leur camp, elles se joignent alors à la guerrière nommée Lila et après quelques combats, finissent par réussir à s’enfuir. Aya les mène ensuite chez elle où elle leur raconte l’histoire de son père, archéologue ayant découvert les mystères de la légende de la pierre de Stanle avant d’être tué. Lila leur montre alors ce que ses poursuivants recherchaient, la clé d’accès à la pierre de Stanle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Une fois ce premier volume de Stanle refermé, on a l’impression d’avoir déjà vu ce genre d’histoire quelques part. Des héroïnes en nombre et très peu habillées, des méchants un peu ridicules, un mélange d’heroïc fantasy et de technologie, le boss des méchants ressemblant à un nazi, des combats où les héros ont toujours l’avantage, et une clé permettant d’ouvrir une porte en rapport avec l’univers et donnant accès à une puissance sans limite… Mais oui ! C’est du Cobra tout ça (édité chez Convini) ! Donc, pour l’originalité, on repassera ! D’autant que le coup des trois belles guerrières spécialisées chacune dans un art différent, recherchant toutes les trois la même chose et se retrouvant ensemble « comme par hasard » est un peu bidon. L’intérêt se situe plutôt du côté des héroïnes, surtout pour les fans de strings, de robes chinoises très fendues et de paires de fesses d’une manière générale. L’auteur dessine d’ailleurs très bien les jeunes femmes, et sait aussi très bien donner de l’expression aux visages. Le seul problème est que le graphisme est plutôt inégal : de dessins travaillés et améliorés à l’ordinateur (notamment pour le tramage), on passe parfois à des cases terminées à la va-vite. Une série à réserver au final aux fans d’héroïnes de choc…
