L'histoire :
Cela fait cinq jours que Haruto visite des appartements, accompagné par Yuzuki. Le jeune homme n’arrive pas à se décider et, même aujourd’hui où il découvre un logement qui lui plaît, bien placé et au loyer abordable, il ne dépose pas de dossier. En fin de journée, en en discutant avec Yuzuki, il se rend compte que son indécision vient de la peur de s’installer seul pour la première fois. Finalement, il retourne à l’agence immobilière et signe le bail de l’appartement. En y retournant pour le revoir le soir même, Haruto se sent mélancolique. Yuzuki va alors lui remonter le moral. Bientôt, avec l’emménagement, tous deux vont devenir de plus en plus proches et leur relation va passer un nouveau cap...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Nouveau départ pour Haruto dans ce 16ème volet puisque le jeune homme a quitté sa copine pour se remettre avec Yuzuki et qu’il cherche un nouvel appartement. La première partie est donc dédiée à la recherche, au choix et à l’installation dans ce nouvel environnement. Evidemment, le jeune homme va alors faire connaissance d’une voisine et cette dernière est un peu particulière : n’ayant jamais fréquenté d’hommes jusqu’ici, la jeune femme en a peur et, qui plus est, est un stéréotype de nunuche à gros seins. Tandis que l’auteur fait se rapprocher petit à petit Haruto et Yuzuki, il développe donc en parallèle plusieurs intrigues avec cette nouvelle protagoniste, mais tout cela est fait de manière tellement ridicule (la palme étant décernée à un chapitre où cette dernière croit devoir aider Haruto à « se vider » en l’absence de Yuzuki) que cela gâche le récit. Le mangaka utilise également les mêmes ficelles que d’habitude avec Rin qui continue de tout faire pour perturber la relation de Haruto avec sa sœur, et des quiproquos en tous genres complètement dénués d’originalité. Le fan-service est toujours de la partie, et de ce point de vue, les amateurs ne seront pas déçus, mais globalement, c’est donc un opus assez décevant qu’il nous est donné de lire ici. Comme souvent, la série montre donc des signes d’essoufflement avec beaucoup de répétitions et en tournant un peu en rond.