L'histoire :
Sachant que Haruto n’est toujours pas passé à l’acte avec Yuzuki, Takashi se sent obligé de lui donner des conseils : une fille donne parfois des signes pour faire savoir qu’elle a envie de le faire. A la fin de la discussion, il lui laisse même un préservatif, un spécialement épais avec lotion anti EP, « éjaculation précoce ». Rin l’appelle juste après : elle a de la fièvre et son frère ne rentrera pas ce soir. Haruto passe donc chez elle en fin d’après-midi avec des médicaments, mais il a la surprise de la trouver en pleine forme ! En fait, la jeune fille voulait simplement le faire venir. Elle réussit à le convaincre de lui faire à dîner. Après le speech de Takashi, Haruto voit chez Rin tous les signes dont son ami lui avait parlés : prétexte pour le faire venir chez elle, elle se montre câline, et s’arrange pour lui montrer sa culotte « sans le faire exprès ». Haruto lui demande de l’excuser et dit qu’il ne peut pas répondre à ses attentes mais, en partant, il fait tomber le préservatif spécial « EP ». Le lendemain, Rin parle à sa sœur des problèmes d’EP de Haruto. Yuzuki croit qu’il s’agit d’une sorte de problème aux gencives et demande à tous les amis de Haruto si cela fait longtemps que ce dernier a des problèmes d’EP, ce qui met tout le monde mal à l’aise...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, cette série aurait pu - et probablement dû - se conclure il y a un bon moment si l’auteur arrêtait de ressortir toujours les mêmes recettes scénaristiques et les mêmes rebondissements. On commence donc ce 19ème volet avec l’une des mêmes formules éculées que d'habitude : Rin qui joue un sale tour à Haruto puis crée un quiproquo auprès de Yuzuki. Heureusement, cela est vaguement amusant à un moment, ne dure pas longtemps et, surtout, se résout beaucoup plus vite que d’autres fois, mais ce qui nous attend ensuite ne nous réjouit pas plus. Dans le chapitre suivant, le mangaka amène un nouvelle (encore !) prétendante pour Haruto : une élève de quatrième (un peu sortie de nulle part d’ailleurs) ! Probablement pour faire fantasmer un lectorat douteux... Bref, on n’est clairement pas dans ce que l’auteur a fait de mieux, ni de plus inspiré. Après un chapitre supplémentaire où on a droit à encore un peu plus de fan-service pas de très bon goût (et en tout cas bien mal amené) avec Akari malade et à moitié nue, la dernière moitié du volume se montre un peu plus originale, bien que toujours assez incongrue. Haruto décide de rejoindre un club à l’université, et finit par se retrouver dans l’étrange club « plein air », dont le non moins étrange président n’est pas la plus grande surprise qui attend Haruto... Là encore, un quiproquo des familles va épicer un peu les choses, mais au moins on sort du cadre plutôt routinier de ces derniers temps. Avant la fin, un chapitre totalement improbable nous montre Haruto refuser les avances de Yuzuki sous un prétexte bidon auquel personne ne croira, surtout après plus de six mois de vie commune. Là, la sensation que l’auteur n’en finira jamais nous désespère plus que jamais, et c’est en se demandant pourquoi on continue de suivre la série qu’on referme ce volet. C’est d’autant plus dommage que les précédents tomes avaient su se montrer plus prenants et faire avancer un peu les choses. On patauge à nouveau dans la semoule cette fois ; il serait temps que l’auteur arrête de tirer sur la corde car cela devient lassant...