L'histoire de la série :
Ikki est un jeune garçon qui habite chez les soeurs Noyamano. Il va voir sa vie basculer le jour où il va découvrir les storm riders, des utilisateurs d’air treck, une sorte de roller à moteurs. Attiré par cet univers où les sensations donnent l’impression de s’envoler, Ikki va tout tenter pour en faire partie.
L'histoire :
Kaito est intervenu dans le combat d’Akito contre le duo des rois du grondement, mais son pistolet ne semble pas être d’un grand effet et, malgré son air sûr de lui, l’attaque adverse suivante plaque le chef des G-men contre un mur. Akito ne peut pas lui venir en aide et reste bloqué dans son coin, tandis que Charlotte interroge Kaito. Elle veut savoir s’il ne serait pas en réalité la mythique Gazelle, la première reine des épines avant même Rika. Mais la situation pourrait bien se retourner rapidement car la cigarette de Kaito était un leurre qui diffusait en réalité une fumée des plus particulières... Sur le pont du navire, les choses sont au plus mal : les régalia des tempêtes viennent d’être détruits par les combats et ne pourront donc être remis à Ikki, ce qui effondre à la fois Ringo et Kururu. Grâce à aux micro-caméras qu’il a placées partout, Aiôn peut jeter un œil à la situation de chacun et transmet ensuite les images des combats en cours à Ikki. En voyant Ringo et Kururu en larmes, il leur fait alors remarquer via les haut-parleurs que le navire est rempli de rois disposant chacun de leurs regalia : il suffit donc de les leur prendre pour réparer ceux des tempêtes ! Cette idée remonte à bloc Ringo : que la chasse commence...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première partie de ce volume fait avancer un petit peu chacun des combats entamés précédemment, en se concentrant surtout sur celui d’Akito et sur la situation d’Onigiri. Plus surprenant encore, la seconde moitié est dédiée à un flash-back, certes bien mal amené avec de gros sabots, mais qui se révèlera peut-être plus utile pour la suite qu’on ne pourrait le croire de prime abord. Ces chapitres du passé se montrent intéressants même si l’histoire en question sort un peu de nulle part : n’est-ce là que pour rallonger la sauce ou bien est-ce vraiment ce que l’auteur avait prévu depuis le départ pour les personnages concernés ? Voilà une des questions qu’on se pose rapidement en lisant cette partie... En tout cas, ces chapitres sont très prenants et apportent du background à une partie du scénario restée dans l’ombre jusqu’ici, aussi ne s’en plaindra-t-on pas. Beaucoup de révélations au programme donc, mais au niveau des surprises on a également droit à un combat (très particulier) d’Onigiri, ce qui est assez rare. Ce personnage secondaire relégué habituellement à des scènes humoristiques prouve cette fois qu’il est capable de mener un combat (on le savait déjà mais on a franchement tendance à l’oublier tant il se montre le plus souvent médiocre), mais aussi d’affronter l’adversité comme un digne et frondeur membre des kogarasu maru qui se respecte ! Il semble y avoir par contre du relâchement au niveau de l’adaptation, à moins que ce ne soient les textes d’origines qui soient un peu bancals : déjà que les onomatopées ne sont pas traduites, on a en plus cette fois quelques dialogues qu’on a du mal à saisir. La partition graphique est de son côté jouée à la perfection par un auteur au sommet de son art. Rien à redire mais beaucoup à apprécier. On pourrait éventuellement déplorer un fan-service pas toujours subtil, et souvent très (trop ?) japonais pour un public français, mais c’est tout ce qui fera râler les plus sensibles. Certes, l’histoire traîne un peu mais c’est finalement un tome correct et qui continue sur le rythme déjà lancé qu’il nous est donné de lire. Pour peu qu’on soit habitué aux travers de l’auteur, on aura donc pas de mal à adhérer, mais il ne serait pas étonnant que certains lecteurs continuent d’être perdus en cours de route.