L'histoire de la série :
Ikki est un jeune garçon qui habite chez les soeurs Noyamano. Il va voir sa vie basculer le jour où il va découvrir les storm riders, des utilisateurs d’air treck, une sorte de roller à moteurs. Attiré par cet univers où les sensations donnent l’impression de s’envoler, Ikki va tout tenter pour en faire partie.
L'histoire :
Gazelle vient d’être jetée au sol par les frères Takeuchi. Ces derniers sont venus l’enlever afin de l’emmener dans un laboratoire où ils pourront récupérer ses « ailes ». Heureusement, Kaito arrive à la rescousse à bord d’une armure de combat. Sans attendre, il balance directement ce qu’il a de plus puissant en direction des deux enfants et tente ensuite de convaincre Gazelle de s’enfuir avec lui, mais la jeune fille ne veut pas le mettre en danger plus longtemps et refuse. Ces quelques secondes de discussion vont leur coûter cher puisque les frères Takeuchi en profitent pour revenir et, en deux coups, anéantissent presque l’armure de combat de Kaito. Pour le sauver, Gazelle accepte de suivre les enfants, mais Kaito sait qu’ils le tueront quand même dès qu’elle les aura rejoints. C’est alors que déboule Yoshito, l’un des amis de la bande de Kaito. Il saute du toit d’un immeuble avec son skateboard et atterrit sur les jumeaux qu’il entraîne dans sa chute. Mais cela ne sert à rien, et l’un des frères utilise ses air trecks pour le frapper à bout portant, faisant littéralement exploser le jeune homme sous la pression. Cette diversion a néanmoins donné l’opportunité à Kaito de remettre sa machine debout et de s’envoler en emportant Gazelle avec lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin du flash-back concernant Kaito, Gazelle et les frères Takeuchi dans cet opus qui enchaîne ensuite avec la fin du combat d’Akito contre le roi du grondement ainsi que la fin de celui de Buccha contre Orca. Même si le flash-back est intéressant et explique pas mal de choses sur le background de ces personnages mais aussi sur le monde de l’air treck, on regrette par contre que pour les combats qui suivent, l’auteur aille toujours plus loin dans les coups improbables. De temps en temps, ses délires passent bien mais là l’affrontement de Buccha donne vraiment dans le n’importe quoi et celui d’Agito est rallongé à outrance, si bien qu’on en a vraiment marre et qu’on voudrait à la place de tout ce grotesque que l’histoire avance. Pour rajouter une couche dans le ridicule, Oh ! Great nous sort de son chapeau que les brain charger seraient en réalité des esprits associés à des corps, et qu’on ne les tue donc pas vraiment lorsqu’on les tue (!) puisque leur esprit ne meure pas. Une pirouette un peu facile pour justifier des combats bien sanglants tout en gardant les mains des héros propres. Vu l’ambiance « fin du monde » que l’auteur tente vaguement d’instaurer, il aurait probablement mieux valu augmenter l’intensité dramatique en mettant au contraire les héros face à de vrais cas de conscience et les faire ainsi évoluer... Graphiquement, il n’y a par contre comme toujours pas grand-chose à redire, le mangaka nous offrant des planches plutôt top. Mais cela ne suffit pas à sauver ce tome qui se montre globalement bien médiocre. Au moins, les deux combats du moment sont terminés et on va peut-être pouvoir remettre le focus sur le héros, qui fait de la figuration depuis quelques volumes. La série a déjà connu des passages à vide qui lui ont fait perdre de nombreux lecteurs, mais celui-là commence à se montrer un peu trop long. Il serait temps que cela change...
