L'histoire de la série :
Ikki est un jeune garçon qui habite chez les soeurs Noyamano. Il va voir sa vie basculer le jour où il va découvrir les storm riders, des utilisateurs d’air treck, une sorte de roller à moteurs. Attiré par cet univers où les sensations donnent l’impression de s’envoler, Ikki va tout tenter pour en faire partie.
L'histoire :
Dans le combat ultime qui les oppose et qui décidera de l’avenir du genre humain, Sora semble avoir le dessus sur Ikki. Tandis que les coups plus violents les uns que les autres pleuvent, tous deux exposent leur vision de la vie, du monde et du futur. A la surprise de tous, Ikki utilise la technique de Thor des Sleipnir en créant une énorme sphère de vide avec ses mains. Sur le moment, cela paraît aberrant mais le rider se jette ensuite à l’intérieur avant de ressortir sur le flanc de Sora : comme ce dernier peut sentir le moindre mouvement de l’air et donc sait en permanence où se trouve Ikki, cela a permis au roi des tempêtes de se déplacer de manière furtive ! Petit à petit, Ikki inverse la tendance du combat et Sora finit même par avoir l’une des ses jambes artificielles détruites. Pourtant, il est encore loin d’avoir dit son dernier mot... Pendant ce temps, Ringo fait face à Rika. Celle-ci est contrôlée par un dispositif que Sora a fait implanter dans sa colonne vertébrale mais sa petite sœur refuse de l’attaquer ou de l’abandonner...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ca y est, après 37 volumes, dont une bonne moitié en-dessous du niveau ce qu’aurait pu faire le mangaka, Air Gear touche à sa fin dans cet ultime volet. Le combat final de Ringo contre Rika d’un côté et surtout Sora contre Ikki de l’autre, remplit presque tous les chapitres à quelques flash-backs et à un épilogue près. Malheureusement, tout cela souffre des mêmes défauts qu’on déplore depuis un moment dans la série : l’action est à moitié incompréhensible, à la fois du point de vue scénaristique car l’auteur part dans des délires que lui seul comprend et qu’il étaye de quelques phrases pseudo-scientifiques incohérentes, mais aussi du point de vue graphique car certaines planches proposent des visuels pas toujours très clairs. Les retournements de situation sont la plupart du temps improbables, et certains effets carrément ridicules (les ailes de sang !). Et ne parlons même pas des protagonistes morts mais qui continuent d’intervenir sous forme d’intelligences artificielles depuis le monde virtuel... Un gros remplissage décevant donc, mais on n’en attendait pas plus vu les dérives du titre depuis un bon nombre de tomes déjà. Au moins, la série possède plus ou moins une vraie conclusion, et même un épilogue donc, même si ce dernier est lui aussi à moitié ridicule. Bref, encore une fois c’est impeccable (à défaut d’être toujours bien lisible) graphiquement, mais l’auteur n’aura jamais su retrouver l’intérêt qu’il insufflait à son histoire à ses débuts et qui s’était émoussé depuis un long moment déjà. Un beau gâchis clôt par un ultime tome qui ne nous emporte pas plus avec lui dans le ciel que les 15 précédents. Restera le beau souvenir des débuts prometteurs...