L'histoire de la série :
Ikki est un jeune garçon qui habite chez les soeurs Noyamano. Il va voir sa vie basculer le jour où il va découvrir les storm riders, des utilisateurs d’air treck, une sorte de roller à moteurs. Attiré par cet univers où les sensations donnent l’impression de s’envoler, Ikki va tout tenter pour en faire partie.
L'histoire :
Ikki s’est décidé à créer son propre gang d’air treck. Pour cela, il veut s’entourer de ses anciens adversaires, Akito/Agito, l’androgyne à la double personnalité, et Buccha le colosse. Il fait bien évidemment appel à ses 2 amis Onigiri et Kazu. Ce dernier se voit d’ailleurs courtisé afin de remplacer Ikki au poste des Higachû Guns, ce qu’il refuse. Ikki part quant à lui à la recherche des équipements pour son gang. Il parie même les tenues avec un vendeur au mah-jong. De leur côté, Kazu et Onigiri travaillent dur dans les travaux de la voirie afin d’obtenir de l’argent pour le gang. Quant aux sœurs Ringo et Ume, elles font jouer leurs relations et réussissent à faire dessiner le symbole du gang par une designer pro. A partir de là, Ikki trouve même le nom du gang : ils s’appelleront les kogarasu maru, autrement dit les corbeaux ! Mais ceci n’est que le début car ce nouveau gang va devoir se trouver un territoire et leur collège est déjà contrôlé par les sabel tiger, qu’ils vont s’empresser d’aller défier. Un nouveau duel se prépare pour Ikki et ses amis…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Air Gear est une série d’Ito Ogure, plus connu sous le surnom d’Oh ! Great. Celui-ci est déjà publié en nos contrées avec les titres Himiko Den, Majin Devil et la série Enfer et Paradis (toutes ces références sont disponibles chez Panini Comics). Contrairement à ses œuvres précédentes, le mangaka nous livre un travail beaucoup plus soft et moins violent. Certes, les plans fan service sont foisons et les jeunes femmes bénéficient toutes de courbes particulièrement avantageuses, mais nous avons cette fois affaire à un shônen teinté de petites séquences ecchi. Il faut bien dire que sur le plan des dessins, le mangaka se débrouille particulièrement bien : traits fins, épais lorsqu’ils tombent dans l’auto-parodie ou dans une approche S.D., lignes dynamiques et trames présentes juste ce qu’il faut. Le seul regret vient de certaines séquences en air treck qui paraissent un peu confuses du fait de planches souvent très remplies. Au niveau de l’histoire, le rendu est des plus classique, avec le parcours d’un jeune homme découvrant une discipline dans laquelle tout le monde lui trouve des dispositions. Classique, car cela rappelle des séries comme SlamDunk (chez Kana) ou Captain Tsubasa (chez J’ai Lu) notamment. Pour autant, ce tome 5 se lit avec plaisir et remplit parfaitement son rôle.