L'histoire de la série :
Ikki est un jeune garçon qui habite chez les soeurs Noyamano. Il va voir sa vie basculer le jour où il va découvrir les storm riders, des utilisateurs d’air treck, une sorte de roller à moteurs. Attiré par cet univers où les sensations donnent l’impression de s’envoler, Ikki va tout tenter pour en faire partie.
L'histoire :
Depuis qu’Ikki a appris toute la vérité et que Sora l’a trahi, il a perdu le goût de rider sur des trecks. En fait, cela fait une semaine qu’il déprime complètement et ne fait plus rien. De son côté, Kazu s’entraîne à maîtriser la voie des flammes pour venger Spit Fire, d’autant plus qu’il porte maintenant la responsabilité du regalia des flammes que ce dernier lui a légué avant de se faire tuer par Sora et Niké. Agito lui fait remarquer qu’utiliser ce regalia aujourd’hui ne servirait qu’à le blesser tant qu’il n’est pas capable de maîtriser leur puissance et qu’il ferait mieux de trouver un autre moyen s’il veut réussir un jour à se venger. En cherchant dans ce que Spit Fire a laissé, Kazu trouve alors la carte mémoire contenant toutes les données enregistrées par les trecks de Spit Fire, ainsi qu’un message posthume enregistré au préalable...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un volume 18 extrêmement intense puisqu’il voyait la mort de plusieurs personnages majeurs ainsi que des révélations chocs, ce 19ème opus fait figure de transition où les pendules sont remises à l’heure chez les Kogarasu maru, dans tous les sens du terme : Ikki doit reprendre du poil de la bête, l’équipe reprend encore une fois un entraînement de base, Kururu trouve petit à petit sa place et son rôle au sein du groupe, et le prochain combat ne sera pas celui de la vengeance mais un nouveau part war qui permettra de les faire évoluer. En bref, malgré les tragiques événements qui viennent d’avoir lieu, on reprend un peu comme si de rien n’était... Le mangaka traite d’ailleurs cela un peu maladroitement et avec pas mal de clichés mal amenés, notamment le passage où Ikki revoit tous ses anciens adversaires : tout le monde est d’accord pour dire qu’il doit arrêter sa déprime et se dresser contre Sora, avant que la plupart d’entre eux ne lui apprennent qu’ils resteront malgré tout dans les rangs de ce dernier et qu’ils seront donc bientôt ennemis... Cela est justifié de manière certes logique mais tout de même étrange : ils détestent les méthodes de Sora et leur cœur va à Ikki, mais la victoire de Sora sera plus profitable à leurs gangs... Un raisonnement biaisé puisque l’auteur nous fait comprendre qu’Ikki est la voie de la liberté pour chacun là où Sora compte jouer les despotes... Mais il est probable que l’auteur adapte son argumentation pour pouvoir présenter bientôt des nouveaux affrontements contre certains personnages qu’Ikki n’avait fait que croiser et rallonger ainsi un peu la série plutôt que de foncer tête baissée dans l’affrontement final contre le big boss. Malgré cet axe scénaristique moyen, le propos de fond touchera quand même sa cible : Ikki voulait rider pour le plaisir de voler, de se sentir libre, mais la société et ses dérives ont fait de son hobby une guerre sans merci où des gens meurent et où d’autres courent après le pouvoir. En dehors de ce dernier point qui est un peu un rappel du leitmotiv de la série, les graphismes superbes de l’auteur viennent sauver ce tome mais, en l’absence de combat (en dehors des quelques dernières pages), il n’y a pas vraiment matière à nous en mettre vraiment plein les yeux comme dans le tome précédent par exemple. Au final, voilà un tome de transition moyen qu’on se mettra sous la dent en attendant la suite, faute de mieux.