L'histoire :
Seule dans la salle de bain, Nana est toujours attachée comme un chien. La demoiselle n’a pas le choix : si elle veut se soulager, elle va devoir lever la jambe comme un animal. Tremblante, elle se met alors à se tortiller pour trouver la position la moins salissante possible. Kaoru est assis de l’autre côté de la porte. Il se sent minable de ne pas avoir pensé à cela et s’auto-flagelle mentalement. Ryôko le rejoint mais ne sait pas comment le consoler. Quand Nana frappe à la porte, Kaoru ne la félicite pas d’avoir fait en sorte de salir la pièce le moins possible. A la place, le garçon s’excuse et la nettoie. Puis, il la libère et lui dit que la pause est finie. Kaoru culpabilise à fond, mais il a alors la surprise de voir que Ryôko et Nana veulent continuer leur pause...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Kaoru a beau être le maître lors des pauses, le jeune homme nous fait ici une grosse crise de manque de confiance en lui : à cause de son oubli du besoin d’uriner de ses « chiens », il se sent minable et son amour pour Nana ne fait que le blesser encore un peu plus. Toutefois, Nana et Ryôko vont se rebeller : les demoiselles veulent leur pause et ne comptent pas laisser Kaoru s’abandonner à ses états d’âme. Les jeunes filles sont donc moins soumises qu’il n’y paraît et encouragent même les « pauses ». Les rôles s’inversent donc et donnent une nouvelle dynamique au scénario. Puis, Nana reçoit la visite de son père et cela la trouble tellement qu’elle va s’en prendre à Kaoru : là encore, la demoiselle bouscule les codes de leur relation et le récit opte pour une évolution assez étonnante. La tension est palpable tout du long, l’érotisme est captivant et le tout ne manque pas de saveur : on apprécie grandement cette pause !