L'histoire :
Afin de pouvoir guérir sa sœur d’une terrible maladie, le prince Kegamine - qui est un dragon - vient demander à Kyô de coucher avec elle. Au lieu de refuser catégoriquement, le tengu demande un délai de réflexion, ce qui stupéfait Misao. Néanmoins, la jeune fille sait que la situation n’est pas aussi simple et que, de par sa position, Kyô ne peut pas se permettre de faire comme bon lui semble. Pourtant, cela n’empêche pas Misao de souffrir atrocement : elle essaye de garder le sourire pour faire semblant d’accepter la situation mais la jalousie la dévore intérieurement. Au lycée, elle préfère aller à l’infirmerie plutôt que d’assister aux cours de Kyô car elle ne sent pas capable de retenir ses larmes. Quelques jours plus tard, le prince Kegamine vient demander sa réponse à Kyô : acceptera-t-il se coucher avec la sœur du dragon ?
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La tension et l’action régnaient sur le volume précédent, aussi celui-là se concentre-t-il plus sur les sentiments en mettant une fois de plus à l’épreuve l’amour de Kyô et Misao avec trois obstacles à affronter. Dans la première moitié, ce sont la jalousie et leurs pulsions qui vont les mettre à mal puisque, d’une part, un dragon veut que le tengu fasse l’amour à sa sœur pour la soigner et que, d’autre part, les deux amoureux ont un mal fou à contenir leur désir. A défaut de faire avancer l’histoire ne serait-ce qu’un tantinet, cette partie là nous offre un moment très sentimental teinté de beaucoup d’érotisme (ah, les plaisirs de la pâte à tartiner...) qui ne laissera pas insensible ces demoiselles au charme de Kyô. Puis, dans la deuxième partie, un humain vient tenter de séparer la lycéenne qu’il croit possédée et le tengu qu’il veut exorciser. Là, l’action regagne un peu de terrain mais ce sont tout de même les émotions qui sont mises en avant. Dans l’ensemble, l’intrigue piétine toujours mais on ne s’ennuie par pour autant car les personnages sont attachants et qu’on apprécie de suivre leurs troubles intérieurs. Néanmoins, on espère quand même que la suite sera un peu plus consistante et que les choses vont vraiment bouger. A suivre, donc.