L'histoire :
Le seul moyen qui pourrait permettre à Kyô d’échapper à l’exorcisme serait de faire l’amour avec Misao. Aussi, pendant que Raikô est retourné chez lui pour chercher son épée, la demoiselle demande une fois de plus au tengu de faire l’amour avec elle. Le démon s’obstine à refuser et la jeune fille se fâche : elle se sent humiliée à chaque refus et le menace de ne plus jamais vouloir coucher avec lui la prochaine fois qu’il se refusera à elle. Le soir, Raikô rentre chez la famille de Misao et la mère de la jeune fille lui propose de prendre un bain. Profitant que le garçon est sous la douche, Misao s’introduit dans la salle de bain pour lui voler le sabre qui est contenu dans un étui. Cependant, elle n’a pas été suffisamment discrète et Raikô lui explique qu’il y a dans l’étui un poignard qu’il voulait lui donner pour la protéger des démons. Misao n’en veut pas car Kyô lui a déjà fait un talisman et en parle le lendemain au tengu. Ce dernier décide d’effacer une partie de la mémoire de Raikô pour que celui-ci n’ait plus de raison de le haïr et Misao accepte de l’aider...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après plusieurs volumes à piétiner, l’histoire avance enfin et un tournant décisif est emprunté à la fin de ces chapitres. En effet, Raikô et Misao vont chacun emprunter une voie extrême pour arriver à leurs fins : le garçon est prêt à tout pour exorciser Kyô tandis que la demoiselle accepte de mentir et de manipuler pour protéger celui qu’elle aime. Le ton est résolument plus sombre qu’à l’accoutumée car il n’y a pas de passage humoristique ou léger pour détendre l’ambiance et il apparaît évident que la relation de Kyô et Misao va incessamment sous peu devenir - enfin - charnelle. Les décisions prises par les personnages et les manipulations dans lesquelles ils s’engagent vont faire progresser l’histoire de manière très importante et le rebondissement de taille à la fin du volume va clairement changer la donne : autant dire que, si les personnages brûlent de désir, c’est quant à nous l’envie de lire la suite qui nous consume, d’autant plus que les graphismes sont tout à fait charmants. Bref, la suite et vite !