L'histoire :
Le désir de Misao et Kyo a été plus fort qu'eux et ils ont finalement décidé de faire l'amour. Le lendemain matin, la jeune fille est un peu gênée par sa nudité et découvre que son corps est plein de marques de suçons. Kyo n'a quant à lui pas du tout changé en apparence : en fait, le tengu est un peu plus fort qu'avant (d'ailleurs toutes ses blessures ont guéri) mais c'est tout ce qu'il y a à remarquer. C'est alors qu'arrive dans la chambre un des huit grands tengus avec un cadeau de félicitations pour célébrer leur union. Misao est morte de honte et a du mal à croire que tous les démons soient déjà au courant qu'elle vient de perdre sa virginité. Seulement, ce n'est pas le plus grave car ils vont bientôt apprendre qu'un traître est parmi eux, et le sang de Misao est le fruit de toutes les convoitises...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On aurait pu penser que la relation entre Kyo et Misao prendrait un nouvel essor maintenant qu'ils ont enfin osé consommer leur amour. De ce côté-là, on est assez déçu car cela fait plusieurs volumes qu'on nous fait craindre le pire, et le passage à l'acte ne change finalement pas grand-chose : le tengu est légèrement plus puissant mais c'est à peu près tout. De plus, la relation entre la jeune fille et Kyo n'évolue pas vraiment après cela car ils sont de nouveau en proie à de la distance à cause de non-dits : vu que cela nous ramène à l’étape précédente, c'est carrément de la régression ! Du coup, le récit fait bien de s'intéresser aux complots des autres clans de démons car on apprend qu'il y a un traître dans l'entourage de Kyo et la situation est de plus en tendue : garder Misao auprès de soi est devenu très dangereux et la jeune fille va devoir faire un choix important entre les démons et les humains. L’ensemble manque d’originalité car l’intrigue ne se renouvelle pas vraiment mais le rythme est là pour nous empêcher de nous ennuyer et le charme des personnages, alliés à quelques passages légèrement érotiques, rend le tout très divertissant. A noter également que le dernier quart est réservé à un flash-back sur la petite enfance des triplées : ce moment est plus mignon qu’autre chose mais le rendu est efficace. Bref, un neuvième volume un peu décevant à cause de ses promesses non tenues : espérons que la suite réponde mieux à nos attentes.