L'histoire :
Côte à côte, le lycée Dankaisan est exclusivement masculin et accueille les pires cancres de la région, tandis que le lycée Saint-Nobara accueille exclusivement les plus distinguées des jeunes filles. Parmi elles, certaines forment le groupe de musique des Blaue Rosen en s’habillant comme des garçons et ont un succès fou, surtout Mizuki qui est le « prince » des filles du lycée. A Dankaisan, Akira tient le rôle inverse : avec son air de jeune fille fragile, il est la « princesse » des garçons de son établissement, tout en tenant le rôle de « chanteuse » au sein des Blaue Rosen. Mizuki et Akira sortent ensemble, mais maintenant que l’information est connue de leur public, certaines des fans de Mizuki trouvent qu’un élève du lycée poubelle Dankaisan fait tâche auprès de leur idole. Voyant bien que cela prend de l’ampleur, Akira et ses amis font construire un dortoir et il est décidé que les élèves du lycée Dankaisan devront maintenant y rester, cela afin qu’ils puissent les garder à l’œil en permanence. Pourtant, les ennuis vont continuer lorsque la représentante des élèves de Saint-Nobara emprisonne Mizuki car elle s’abbesse à se « salir » avec Akira...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Blaue Rosen, saison 2, on prend les même et on recommence. Car c’est exactement ce à quoi on assiste ici. Tout en reprenant l’histoire là où on l’avait laissée, l’auteur nous ressort toujours le même genre de scènes. Le gros changement vient du fait que le récit est moins orienté sur l’aspect féminin du héros et masculin de l’héroïne, et plus sur les obstacles qui viennent se mettre en travers de leur relation. Le principal ressort est cette fois la mauvaise réputation du lycée de monsieur qui jette le discrédit sur le rôle d’idole de madame dans le sien. Au-delà du fait que ce genre de sujet a déjà été traité mille fois, ce qui déçoit le plus c’est le peu de soin qu’apporte la mangaka à rendre son récit crédible. Entre l’héroïne mise en prison dans son école tant que la représentante des élèves le souhaite et les contraintes de temps totalement mises de côté, on a droit à du bon n’importe quoi. Le temps surtout : les élèves du lycée du héros doivent remonter leurs notes et faire baisser le nombre de conseils disciplinaires de 70% et l’objectif semble être atteint en quelques jours seulement tandis que l’héroïne reste tout ce temps à moitié nue dans sa prison sans manger... Tellement ridicule que cela se passe de commentaire. Toujours dans le registre du ridicule, après avoir surmonté tous ces événements, l’héroïne fait un bisou sur le front du héros ce qui les laisse tous les deux perturbés, alors qu’ils y allaient bien plus franco dans la saison 1... Seuls les graphismes sont à peu près corrects mais cela ne suffit pas à sauver le niveau ce manga. Après 5 premiers tomes qui volaient déjà au ras des pâquerettes, il semble donc que cette seconde partie ne doivent pas s’élever plus haut qu’avant. A moins d’être une midinette écervelée ou qui n’a jamais lu un shôjo correct de sa vie, on laissera donc cette deuxième saison aux côtés de la première, c’est-à-dire loin de nos yeux.