L'histoire :
Mizuki se réveille en sursaut ce matin : elle vient de rêver qu’un Akira grand et viril venait la rejoindre dans son lit pour lui offrir sa première fois. De son côté, Akira aussi est marqué par les récents évènements et essaye de se forcer à boire du lait afin de grandir, mais il finit par s’en baver dessus, ce qui excite son camarade Rui. Lorsque Mizuki arrive au lycée, toutes les filles la regardent bizarrement sans qu’elle ne comprenne pourquoi. Ce sont les autres membres des Blaue Rosen qui lui font remarquer qu’elle a un suçon et elles lui demandent donc si elle a finalement couché avec Akira. La jeune fille, en plus d’être embarrassée, ne sait pas comment réagir. Aussi, lorsqu’Akira arrive, elle le prend à part pour lui demander pourquoi il lui a laissé une telle marque. Ce dernier, direct, n’hésite pas à lui dire que c’est pour que tout le monde sache qu’elle lui appartient, avant de lui faire du rentre-dedans. Mais Mizuki le repousse encore une fois, sans vraiment savoir où elle en est... En fin d’après-midi, les Blaue Rosen vont dans une boîte pour y décrocher une date de concert mais le gérant n’est pas convaincu qu’un groupe de filles puisse faire l’affaire. Akira retire alors sa chemise pour montrer qu’il est en réalité un garçon et monte sur scène pour chanter. Le trouvant irrésistible à ce moment, Mizuki se décide le soir venu à l’inviter chez elle alors que ses parents ne sont pas là...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Les deux premiers tomes étaient assez navrants, mais celui-ci, malgré encore une bonne liste de défauts, se montre déjà un peu plus intéressant et plus crédible. Enfin, la relation entre Mizuki et Akira évolue de manière un peu plus réaliste et tous deux passent donc par plusieurs étapes qu’il nous est données de suivre, principalement leur premier passage au lit (mais pas encore de sexe) ainsi que l’entrée en scène d’un autre soupirant de Mizuki venant se mesurer à Akira. Il faut tout de même avouer que les ficelles sont toujours aussi grosses, notamment en ce qui concerne le coup de l’autre soupirant qui est le voisin super fort et amoureux en secret de Mizuki et qui arrive au moment opportun pour opposer sa grande virilité au corps efféminé d’Akira. Néanmoins, la lecture se montre au final moins pénible que les fois précédentes et même les quelques touches d’humour font mouche cette fois. Pour autant, le titre est loin de devenir miraculeusement un modèle du genre et il reste donc globalement très moyen, par exemple avec des incohérences énormes qui ridiculisent le récit par endroit (comme lorsque Mizuki invite Akira chez elle car ils seront seuls, et qu’ils se font finalement surprendre par la sœur de la jeune fille et leur voisin). Les graphismes ne font pas grand-chose pour rattraper cela et, si eux aussi se montrent tout juste corrects, on regrette toujours autant les problèmes de représentation des personnages que ce soit au niveau des silhouettes (il y a souvent quelques problèmes de proportions) ou des têtes (que la mangaka a vraiment du mal à représenter correctement dès qu’il ne s’agit plus d’une vue de face). En résumé, voilà un tome un peu moins nul que les 2 précédents mais qui a encore bien du chemin à faire.