L'histoire :
Le lycée d’Akira organise une kermesse et le jeune homme insiste pour que les membres des Blaue Rosen ne viennent pas. Selon lui, l’établissement est rempli de grosses brutes et les jeunes filles n’y seraient pas en sécurité, d’autant plus qu’il doit aider à un stand et ne pourrait donc pas les accompagner. Le jour venu, Mizuki se rend tout de même à la kermesse et y retrouve les autres membres des Blaue Rosen qui ont eu la même idée qu’elle. Sur place, elles y croisent énormément de filles malgré le fait que le lycée ne semble pas avoir changé : il y a toujours le même genre de stands et plein de brutes épaisses, et tout cela n’explique pas la venue en masse de la population féminine. Elles finissent par trouver le stand qui attire tout ce monde, le nom de ce dernier, « la niche d’Akira », ne laissant que peu de doute sur ce qu’il s’y passe. A l’intérieur, chacune des filles de la queue peut passer 10 minutes avec un Akira peu habillé et déguisé en chat avec oreilles, queue, collier, et toutes les mimiques qui vont avec. Mais l’audace des jeunes filles va plus loin que ce qu’ils imaginaient et Akira ressemble plus à un esclave sexuel qu’autre chose lorsque Mizuki fait irruption pour le sauver. Mais cette dernière va être tellement perturbée par ce qu’elle vient de voir qu’elle va avoir une réaction inattendue...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le volume précédent permettait à la série d’augmenter son intérêt d’un petit cran après deux premiers volets plus que moyens. Malheureusement, ce 4ème opus, bien qu’un cran au-dessus des débuts de la série, se montre tout de même encore une fois un peu décevant, principalement du fait que l’histoire ne fait que tourner en rond dans les présents chapitres. Seule la toute fin tire légèrement son épingle du jeu en présentant le retour d’un ami d’enfance de l’héroïne qui a les mêmes particularités qu’Akira, à savoir qu’on dirait une fille et qu’il est amoureux de Mizuki, et qui va donc se poser en rival et faire de l’ombre au jeune homme. Certes, ce ressort est pratiquement le même que celui du volume précédent avec le voisin de Mizuki qui surgissait de nulle part et réclamait lui aussi le cœur de la belle, mais cela a au moins le mérite d’amener un peu de changement par rapport au reste. En effet, dans les autres chapitres, le même schéma se répète sans cesse : Akira se montre très mignon et très insistant pour que Mizuki accepte de coucher avec lui, et la demoiselle perd ses moyens mais réussit à se dérober au dernier moment. Malgré la platitude du scénario, les jeunes lectrices en émoi déjà amatrices de la série seront probablement ravies : vu la tournure des événements, il y a de plus en plus de scènes chaudes et de passages tendancieux. Globalement, les graphismes restent du même acabit mais le délire cosplay explose par contre plus que jamais : que ce soit Akira ou Mizuki, tous deux ont droit à leur lot de costumes inédits. En sus, l’humour parsème de temps en temps le récit et évite à l’histoire de se prendre trop au sérieux. En résumé, les fans de la série s’en contenteront, mais les moins accrochés se rendront compte que le scénario n’avance pas vraiment et se répète constamment.