L'histoire :
Fujimaru enquête sur Mlle Orihara. Il se rend donc dans la boutique de location de films et de jeux vidéo et constate que le magasin n’est pas équipé d’un réseau LAN mais possède un routeur wifi. Du coup, Fujimaru va s’installer dans une cafétéria à côté et, avec son ordinateur portable, parvient sans problème à percer la sécurité du routeur en question. Là, il retrouve bien la trace de la location d’un film par Melle Orihara le 24 décembre au soir mais cela n’est pas encore suffisant pour le convaincre. Il cherche donc les images qu’a du enregistrer la caméra de surveillance et il y voit en effet Mlle Orihara louer un film : l’alibi de la jeune femme est donc en béton. C’est à ce moment que Mlle Orihara passe devant la cafétéria et l’invite chez elle pour parler de l’affaire de son père. Pendant ce temps-là, Haruka se rend à la clinique pour sa dialyse, en compagnie de Sayuri. Hélas pour elles, le tueur Jack Damon est sur leurs traces... Un peu plus tard, le père de Fujimaru et Haruka reçoit un appel de Mlle Orihara qui lui conseille de suive ses instructions car elle détient ses deux enfants...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le premier volume nous avait laissé une impression très moyenne et on comptait sur ce deuxième opus pour relever le niveau. Hélas, celui-ci ne fait qu’accentuer les défauts que l’on avait constatés. Tout d’abord, Haruka (la sœur cadette de Fujimaru) souffre du syndrome de la princesse Peach (Super Mario) : elle se fait kidnapper plusieurs fois par les méchants et, à chaque fois, il faut vite la retrouver pour qu’elle puisse faire sa dialyse à temps : l’auteur semble en mal d’inspiration à nous recycler ainsi le même enjeu systématiquement. De plus, les rebondissements n’arrivent pas à faire sensation et ils sont parfois invraisemblables (par exemple : comment un pull peut-il mouler parfaitement les formes d’une femme alors que celle-ci porte un gilet pare-balles en dessous ?). Si on pouvait accepter l’idée qu’un lycéen soit un hacker de génie, on a en revanche du mal à admettre que ses amis soient un champion national de tir à l’arc, une championne de karaté, sans parler d’un agent de la sécurité publique qui ne porte pas d’arme... Bref, beaucoup de défauts et d’exagérations qui enfoncent le scénario. Cela est dommage car le synopsis était alléchant et, hormis un fan-service qui manque de subtilité, les graphismes sont agréables. Bref, ce volume confirme le mauvais côté de la série dont on commence à douter fortement de l’intérêt.