L'histoire :
Fujimaru croit savoir qui est derrière la machination contre lui et son père. En effet, il y a deux ans, il était tombé sur un code de cryptage particulièrement difficile à déchiffrer et avait réussi à comprendre qu’il s’agissait de terrorisme. Le jeune homme avait donc avoué à son père qu’il était Falcon pour le convaincre de ce qu’il affirmait et c’est ainsi que le gourou d’une secte prévoyant de lâcher un virus sur le pays a été arrêté. Seulement, les membres de la secte tentèrent de libérer leur maître et cela causa plusieurs morts. Depuis, on n’a plus entendu parler de cette secte et le gourou est en prison, attendant le jour de son exécution. Fujimaru se rappelle qu’il y avait un mot qui revenait souvent mais qu’il n’a pu déchiffrer : avec le recul, il pense que cela faisait référence au « massacre de Noël » et que ceux qui ont monté le complot chercheraient à se venger. Pour savoir si son intuition est bonne, le jeune homme va interroger Melle Orihara qui va alors lui proposer un terrible marché...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
D’emblée de jeu, le premier passage nous explique que tous les évènements sont probablement liés à une secte arrêtée par Fujimaru il y a deux ans de cela et ne se montre pas vraiment convaincant. En effet, le brusque réveil de mémoire du jeune homme est franchement mal amené et la révélation perd de fait son impact. Cela permet néanmoins d’introduire un nouveau personnage, encapuchonné pour avoir l’air d’appartenir à une secte (du moins c’est l’effet que cela fait et probablement qui était recherché par l’auteur, mais quel stéréotype !), mais le rôle de ce dernier est assez anecdotique pour l’instant. Puis l’histoire s’intéresse à la fameuse taupe au sein de la police mais, là encore, la révélation nous laisse assez stoïque. Déjà, la narration n’est pas crédible par rapport à ses rebondissements, mais en plus cela traîne en longueur en plus d’être désespérant d’improbabilité. Enfin, pour achever cet accumulation de défauts, on a le droit au coup de la petite sœur de Fujimaru qui est une fois de plus prise en otage : manque d’imagination ou habitude pathétique, ce procédé devient lassant et ne dégage plus de suspense à force d’être employé. Au final, malgré son lot de révélations et de rebondissements, ce quatrième opus nous consterne plus qu’autre chose.