L'histoire :
Dans la chambre d’hôpital, Otoya observe Melle Hôshô dont le comportement lui paraît suspect. Pendant que cette dernière discute avec Haruka, Otoya en profite pour préparer du thé. Il jette ensuite la boisson brûlante sur la veste de la jeune femme, ce qui fait diversion le temps qu’il dise à Haruka de s’éloigner d’elle et qu’il s’empare de son arc. Otoya vise ensuite Melle Hôshô qu’il soupçonne d’être la taupe et lui demande des explications sur son attitude louche. Melle Hôshô n’a pas le temps de s’expliquer car, à ce moment, une annonce expliquant qu’elle est la suspecte principale retentit dans tout l’établissement. C’est le moment que choisit une infirmière pour entrer dans la pièce : profitant de l’occasion, Melle Hôshô dégaine son pistolet et fait feu sur Otoya...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dès le premier chapitre, l’histoire plonge dans le grotesque avec Otoya qui devine de manière improbable que Mlle Hôshô est la taupe et tente de l’arrêter avec son arc (alors que son adversaire a un flingue !). Quant à cette dernière, elle fait montre d’un comportement absolument pas crédible : elle trahit son pays et ceux qui ont confiance en elle, tue des gens et a finalement des remords au moment de tuer quelqu’un de plus (une simple phrase comme « K le veut » servant néanmoins à la convaincre du bien-fondé de ses actions). Mais ce n’est pas cela le plus exaspérant : la scénariste nous a en effet concoctés un tas de rebondissements et de surprises qui jouent à chaque fois sur le registre de la vérité dissimulée et nous ressert donc encore les mêmes ficelles narratives. Hélas, trop de faux-semblants tue les faux-semblants et on commence à être plus que lassé de la formule : entre les gens qu’on voit périr pour apprendre que ce n’était qu’une mise en scène, les faux chantages car les victimes avaient déjà prévu le coup et Haruka qui sert encore à faire pression en se faisant enlever (de là à l’appeler Princesse Peach ou Athéna...), la sensation de « déjà-lu » est fatiguante. De plus, les scènes d’action ne dégagent pas de suspense et on atteint parfois le risible (comme un personnage qui téléphone tout en s’agrippant sous une camionnette). Bref, un titre à oublier ou à garder comme exemple de mauvais scénario.