L'histoire :
Se tenant devant l’hôpital, Aoi téléphone à Fujimaru pour lui annoncer que son père est suspecté d’avoir tiré sur un policier. Le garçon est stupéfait mais ne croit pas spécialement à l’innocence de son père : il se pourrait très bien que le policer en question soit en fait une taupe infiltrée. Fujimaru s’apprête alors à se rendre à l’hôpital mais l’agent Minami lui fait part d’une terrible nouvelle : le virus Bloody-X a été lâché au niveau -3 du Third-I où des agents ont été contaminés, l’un d’eux étant même déjà mort. L’étage a été mis en quarantaine pour éviter toute propagation du virus mais, en ce qui concerne les personnes enfermées, le pronostic semble désespéré. Refusant d’accepter leur mort prochaine, Fujimaru choisit alors de se rendre au Third-I pour prendre les choses en main depuis la salle de contrôle des opérations : il connaît le système par cœur et a donc de grandes chances de trouver un moyen de sauver les agents en quarantaine...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Cette fois, ce n’est pas la poursuite des terroristes qui est au centre de l’intrigue. Certes, le père de Fujimaru a pris les vilains en filature mais cela reste en filigrane et c’est plutôt son fils qui mène l’intrigue. En effet, le virus a été lâché dans le bâtiment du Third-I et, même si la contamination est isolée, il faut à tout prix trouver un remède pour sauver les quelques personnes enfermées en quarantaine : grâce aux compétences du jeune homme, la solution commence à poindre le bout de son nez. Malheureusement, les rebondissements sont toujours sans saveur et même parfois grotesques, et le coup des personnages qui mentent constamment sur ce qu’ils font avant de dévoiler la réalité quelques minutes après est fatigant : les effets de surprise ne marchent plus et, si on ajoute les explications informatiques et biologiques à la limite du risible, on ne voit pas comment le récit peut captiver les foules dans ce ces conditions. Pour ce qui est des dessins, on apprécie de ne pas avoir de fan-service déplacé mais cela n’est pas suffisant pour nous immerger dans l’histoire pour autant. Arrivé ici à la moitié de la série, on ne peut que deviner que la suite ne sera guère plus digne d’intérêt et que le titre reste à oublier.