L'histoire :
En compagnie de ses gardes du corps et de Haruka, le premier ministre se rend à l’académie Mishiro pour visiter l’école de son enfance. Le secrétaire de l’académie accueille comme il se doit l’homme politique et se propose comme guide. Cependant, le premier ministre insiste pour que ce soit Haruka qui s’en charge : en fait, cela est surtout plus simple pour que la demoiselle l’accompagne tranquillement. Nakamura accepte sans problème et, une fois que le groupe a entamé la visite, il prévient J de l’arrivée de la proie et que la « bombe à retardement » ne va pas tarder à se déclencher. Pendant ce temps-là, Fujimaru appelle Kirishima pour le prévenir que les terroristes mijotent quelque chose à l’académie Mishiro. A ce moment-là, personne ne se doute que la bombe est en fait Hide qui est porteur du virus sans le savoir...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Qu’il s’agisse du groupe de Fujimaru, de celui de son père, de sa sœur, ou bien encore des terroristes, tous les personnages œuvrent à l’académie Mishiro, ce qui recentre un peu l’action et empêche le récit de s’éparpiller. Néanmoins, ce n’est pas pour autant qu’on va avoir le droit à des face à face importants puisque chaque petit groupe essaye de rester planqué et d’œuvrer en cachette. Heureusement, il y a tout de même du mouvement puisque Hide est victime du virus et qu’on assiste à de nombreuses morts. Mais ce n’est pas cela qui va pour autant relever le niveau car le scénario est toujours aussi mal géré : entre un assassin qui fait du morse avec sa mitraillette, des terroristes autorisés à entrer dans une prison pour négocier la libération d’un chef, ou des personnes qui s’approchent du sang contaminé comme si de rien n’était, on est servi d’incohérences et de scènes franchement risibles ! C’est donc sans surprises que, une fois de plus, la lecture s’avère pénible.