L'histoire :
Fujimaru et sa petite sœur ainsi qu’Aoi et Mako sont invités chez Otoya pour être en sécurité : comme le grand-père du jeune homme est ministre, il y a forcément un service de protection. De plus, les parents du garçon sont absents pour le moment, ce qui est d’autant plus pratique pour loger tout le monde. Une fois tout le monde installé, ils regardent la télévision et constatent que les journalistes mentent sur ce qu’il s’est produit au lycée : pour éviter de créer un mouvement de panique, l’attaque avec le virus est annoncée comme une fuite de gaz toxique. Continuant de rechercher des infos sur la secte avec son ordinateur, Fujimaru trouve une vidéo diffusée dans laquelle le Third-I est présenté comme l’assassin du gourou. Le problème est qu’une personne baptisée K a pris le relais à la tête de la secte. Fujimaru montre ses découvertes à Otoya qui va lui révéler que J est probablement son frère. Ce qu’ils ignorent, c’est que K est en réalité Mako...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On s’est habitué à voir des gentils se révéler être de véritables traîtres dans cette série, aussi n’est-on pas vraiment surpris lorsque Mako nous dévoile son jeu. Seulement, la façon dont cela est mis en scène manque franchement de crédibilité mais ce n’est hélas que le début d’une longue liste : entre un des héros qui arrive encore à s’étonner que les méchants tuent ceux qui les gênent, une agent du KGB aux méthodes faussement violentes, Fujimaru qui peut se connecter à distance sur l’ordinateur d’un agent des services secrets russes avant de se livrer à un duel contre un hacker, on a le choix entre les rebondissement ridules. Mais le pire provient de l’annonce qui nous est faite sur le dessein final de la secte : finalement, ce n’est pas une histoire de virus mais de bombe à neutrons... Non seulement, cela ne rend pas le récit plus prenant pour autant, mais on a l’impression que le scénariste ne sait plus quoi inventer pour tenter de faire sensation. La bonne nouvelle, c’est qu’il ne reste que deux volumes avant la fin du carnage.