L'histoire :
En se levant, Takagi retrouve sa sœur Haruka en train de prendre son petit-déjeuner. La demoiselle regarde les informations télévisées et n’apprécie pas que l’incident de l’avion qui a failli s’écraser sur le parlement passe pour un simple accident. Elle aurait aimé que son frère, qui a déjoué l’attaque terroriste, récolte les mérites de son travail. Toutefois, une chose lui donne de l’espoir : elle espère que leur père, le directeur du Third-I, revienne au Japon pour s’occuper de cette affaire. Takagi n’ose pas lui avouer que leur paternel est en fait en mission d’infiltration chez les terroristes responsables de cet incident. De leur côté, les terroristes sont en pleine réunion : leur chef, Alexey Hino, leur explique avoir organisé une nouvelle opération dont seul celui qui se fait surnommer Peter Pan est au courant. Cela est fait pour empêcher une éventuelle taupe de déjouer leur plan. Le père de Takagi est bien embêté et craint que sa mission ne soit compromise...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier volume catastrophique scénaristiquement parlant, on ne peut pas dire qu’on attendait grand-chose de ce second volume. De ce côté-là, aucune surprise, le résultat est toujours risible : on apprend que c’est carrément le chef du Third-I qui est en mission d’infiltration (normal, c’est tout à fait le rôle d’un chef...), Maya essaye de joindre Takagi en passant par le téléphone d’Otoya comme si cela pouvait empêcher le hacker de remonter l’appel, Otoya alterne marteau et arc en les faisant apparaître comme si de rien n’était (de là à ce qu’il ait un lien de parenté avec Doraemon...), il suffit d’appeler le ministère et dire « je suis un vilain terroriste, passez-moi le premier ministre » pour parler au dirigeant, des problèmes de cohérence de l’écoulement du temps ont lieu... Mais le plus ridicule reste la façon dont Alexey Hino débloque la deuxième clé pour accéder à des informations de taille : le stratagème employé est tellement bidon et d’un mauvais goût inutile) qu’on a du mal à croire que l’auteur ait pu penser à écrire une chose pareille. Quant au retour de Maya, cela ne sert qu’à nous montrer sa généreuse poitrine : en dehors du fan-service dépourvu de subtilité, on s’en passera volontiers. Le seul bon point de ce volume : la mise en scène de l’affrontement entre les deux hackers qui possède un côté jeu vidéo sympathique. En clair, encore du n’importe quoi !