L'histoire :
Grièvement blessé, M. Takagi est emmené aux urgences où il doit être placé en soins intensifs. Sa fille, Haruka, est sous le choc en voyant son père sur le brancard qui sort de l’ambulance. Alors que ce dernier est emmené vers la salle d’opération, celui-ci prononce le prénom de sa fille et lui prend la main. Aussitôt, Haruka dégaine son téléphone portable pour filmer les mots de son paternel. Quand Fujimaru arrive à son tour à l’hôpital, il est trop tard : son père est dans le coma et les médecins ne croient pas qu’il va se réveiller. Le jeune homme regarde alors la vidéo faite par Haruka. Après cela, Fujimaru annonce à sa sœur qu’elle va se faire greffer les reins de son père...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Sans surprise, ce quatrième volet se montre aussi désespérant que les autres. Cela commence avec le père de Fujimaru et Haruka qui succombe au poison et à une hémorragie. Cela aurait pu être un moment émouvant mais, au lieu de cela, on a encore le droit à des comportements illogiques, comme Haruka qui s’empresse de sortir son téléphone pour filmer les derniers mots de son père ou encore ce dernier qui avait prévu de donner un don d’organes à sa fille s’il devait mourir un jour (comme s’il ne pouvait pas le faire avant, ni ne devait passer des tests de compatibilité). Puis, le récit reprend sur les terroristes qui ont volé le plutonium de la bombe. Là aussi, les personnages laissent le bon sens de côté, entre des méchants qui changent sans cesse de cible, Hibiki qui réalise que les victimes des attentats peuvent avoir une famille (!) et des dialogues informatiques peu crédibles. En fait, on serait presque surpris de voir les personnages agir de manière logique et s’en tenir à ce qu’ils disent tant on est plus dépité que surpris par ces rebondissements sans queue ni tête. Bref, encore du n’importe quoi qui ne convainc pas.