L'histoire :
Seule avec Hibiki dans la salle des serveurs, Fujimaru embrasse soudainement la belle et lui fait sa déclaration. Troublée, la jeune femme se laisse faire avant de raconter sa vie au garçon. Elle n’a pas compris tout de suite pourquoi Fujimaru est aussi attaché à sa famille car elle n’a pas de parents. En effet, depuis son plus jeune âge, Hibiki a été enfermée dans un centre d’entraînement destiné à former des agents d’élite : utilisation de toutes sortes d’armes, piratage informatique, espionnage, apprentissage de plusieurs langues... Seulement, la demoiselle ne se voyait jamais félicitée pour ses efforts et résultats. Un jour, elle posa la question à un maître qui, après l’avoir frappée, lui montra qu’elle n’est que le résultat d’expériences scientifiques et qu’elle a plusieurs clones. Bouleversé, Fujimaru la prend dans ses bras, lui dit de ne plus obéir à ces gens, et qu’il sera là pour la protéger. Hibiki se met alors à pleurer et se blottit contre le garçon, prête à rallier son camp...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
De l’amour et de l’action au menu de ce cinquième volet ! Dans un premier temps, Fujimaru déclare sa flamme à la belle Hibiki qui, étant elle aussi amoureuse, décide de renier son groupe terroriste et de s’allier à la cause des gentils. Non seulement cette romance arrive comme un cheveu sur la soupe, mais en plus on a du mal à y adhérer : la demoiselle n’a fait que menacer Le garçon et tenter de le tuer, et il suffit d’un simple baiser pour que ce soit l’idylle. Pire encore, il se pourrait que le gouvernement accepte de lui donner la nationalité japonaise juste parce qu’elle a décidé de devenir une gentille nunuche : certes, on croit qu’il s’agit d’un jeu de dupes tant ce revirement est absurde, mais il est principalement risible. Puis, l’action revient sur le devant de la scène puisque le Third-I arrive à déjouer le plan des terroriste qui, de leur côté, s’évadent de la centrale et s’adonnent à la trahison interne dans tous les sens. Là, le récit patauge un peu car, malgré des explosions, de la tension et des morts, on réalise que les choses ne progressent que très peu : les terroristes ont toujours de quoi menacer le gouvernement et le Third-I n’est pas plus avancé que cela. Bref, encore du n’importe quoi.