L'histoire :
Aujourd’hui, il n’y a pas de client dans la boutique de cadeaux où travaille Arata. En fait, la seule personne qui entre dans le magasin est un chat qui s’installe sur le tapis à l’entrée pour faire sa sieste. Surpris et démotivé, Arata demande à son chef l’autorisation de consulter ses mails sur l’ordinateur. Cela fait un moment que le garçon ne s’est pas connecté à sa messagerie et c’est avec stupeur qu’il découvre l’avalanche de mails que lui a écrits Chihaya. Au même moment, cette dernière est en plein match pour la sélection nationale de l’équipe de karuta de Tokyo. La jeune fille mise tout sur son jeu offensif, et ses camarades sont eux aussi à fond, mais la victoire est loin d’être acquise...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce quatrième volume, Chihaya et ses amis du club de karuta ne vont pas s’ennuyer et vont connaître plein d’émotions fortes. Tout d’abord, on assiste à la fin des éliminatoires pour la sélection de l’équipe nationale représentant Tokyo. Si on se doute que la demoiselle et ses amis vont remporter la partie pour que l’intrigue se poursuive, cela permet également au groupe de connaître l’amertume d’une victoire : certes, ils ont gagné un trophée, mais ils détruisent aussi les espoirs de leurs adversaires. Les larmes peuvent donc être joyeuses et triste à la fois, et cela nous fait prendre conscience que le milieu où évolue les personnages est plus rude qu’il n’y paraît. Puis, avant d’entrer dans le vif du tournoi national, le récit s’attarde sur les préparatifs des personnages. Là, pas de lenteur inutile : les protagonistes renforcent leur jeu en apprenant de nouvelles techniques et/ou en essayant de corriger leur défauts, le club est pris plus au sérieux par les adultes, et le stress gagne tout le monde. La transition est donc bien gérée et ne manque pas de rythme, contrairement à ce qu’on aurait pu craindre. Enfin, le tournoi débute : entre surprises, épuisement et révélations, ce passage fait monter d’un cran la série qui possède un côté tragique, beaucoup de suspense et un intérêt croissant. Les promesses sont donc tenues et c’est confiant pour la suite que l’on guette les volumes suivants.