L'histoire :
L’utilisation d’un ordinateur personnel s’est extrêmement répandue et les nouveaux modèles humanoïdes font un carton : tout le monde en possède un ! Enfin, presque tout le monde car Hideki, un étudiant rônin, vit de petits boulots et n’a pas les moyens de s’offrir un ordinateur. Un soir en rentrant du travail, il est justement en train de regretter de ne pas en avoir quand il aperçoit un corps inanimé au milieu des poubelles. Croyant qu’il s’agit d’un cadavre, il s’approche craintivement avant de réaliser qu’il s’agit d’un ordinateur humanoïde. Comme celui-ci a la forme d’une demoiselle particulièrement mignonne, Hideki décide de le rapporter chez lui. Une fois dans son appartement, il décide d’allumer l’ordinateur et cherche désespérément l’interrupteur. Pour cela, il touche le corps partout sauf à l’entrejambe car cela le met mal à l’aise. Cependant, il finit par en conclure que le bouton est bel et bien placé là et c’est très gêné qu’il y passe un doigt. C’est alors que l’ordinateur s’éveille. Seul problème : la demoiselle ne sait dire que le mot « Tchii ». Hideki décide d’utiliser ce mot comme prénom pour l’ordinateur avant de s’attaquer à un autre problème : comment l’utiliser. Hélas, Tchii est un modèle bien particulier, très rare et donc difficile à gérer...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Etant un titre phare des CLAMP, il n’est pas étonnant de voir Chobits paraître en version « volume double », qui plus est dans une édition soignée, presque « deluxe ». Pour les fans de la première heure, il faut bien admettre que cette réédition ne présente pas vraiment d’intérêt, si ce n’est des pages un peu plus grandes, mais c’est une bonne occasion pour les autres de découvrir la série. Petit rappel de l’histoire pour eux : Hideki, un jeune homme vivant de petits boulots après avoir raté ses examens, trouve un ordinateur abandonné qui a les traits d’une très jolie demoiselle, mais l’appareil recèle de nombreux mystères. Si on s’amuse de voir que les CLAMP comparent leur introduction à celle de la série Ah ! My goddess, on est ensuite vite pris dans l’intrigue car les zones de mystères titillent notre curiosité : qui est réellement Tchii ? Et qui est l’autre Tchii ? Quel est leur lien avec la propriétaire de l’appartement de Hideki ? Qui écrit les livres de contes qui parlent des deux Tchii ? Comme à l’accoutumée, les mangakas nous proposent une narration soignée, qui alterne les moments prenants avec des passages comiques. De plus, les graphismes sont tout à fait plaisants car les personnages sont très expressifs et ces demoiselles sont toutes charmantes (le fan-service est d’ailleurs très présent), la mise en scène ne manque pas de dynamisme, les décors sont relativement présents et les pages couleurs du début des volumes simples ont été conservées. En tout cas, ceux qui ne connaissent pas encore la série n’ont plus d’excuse pour ne pas y jeter un œil car cela vaut le détour !