L'histoire :
Les sept flammes d’Ogami ont pris l’apparence du jeune homme et de ses amis. En fait, il s’agit de bien plus qu’une simple forme : les doubles ont leur propre corps et personnalité. Ogami et ses amis ne peuvent plus utiliser leurs pouvoirs à cause du philtre Zi-Zi, mais ils vont devoir quand même battre leur double pour réussir la cérémonie initiatique. Pour Yuki, il s’agit d’affronter son propre passé car son double lui explique à quel point il est devenu un loser. De son côté, le prince doit se battre contre son ombre et Ogami doit surmonter son orgueil. Les autres code:breaker ne sont pas en reste et les affrontements font rage. Cependant, celui qui a le moins de chance de réussir est Ogami...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Que de mouvement dans ce volume ! La première moitié s’articule d’abord autour du festival où tous les code:breaker vont devoir affronter leur double sur la thématique des peurs intimes et des sept péchés capitaux : les jeunes gens vont devoir tout donner pour parvenir à vaincre leur adversaire et augmenter leur puissance. Puis, une fois que cela est fait, on apprend qu’Ogami a fait deux demandes en mariage à deux demoiselles différentes quand il était gamin, ce qui va considérablement changer ses relations avec ses amis qui n’arrivent pas à croire tout cela. C’est également l’occasion pour une nouvelle jeune fille ayant des pouvoirs de faire son apparition : aussi belle que mystérieuse, la nouvelle venue semble receler bien des pouvoirs et cela est très prometteur. Enfin, un autre changement arrive : Sakura est divisée en deux et chaque moitié suit un groupe de personnages différents. Avec tout cela, la lecture ne manque ni de rythme, ni d’action, et encore moins de surprises. Toutefois, entre des scènes d’action qui manquent de lisibilité et un récit qui change constamment d’objectif, on est parfois un peu perdu et on a l’impression que le mangaka ne sait plus où donner de la tête. Du coup, ce volume nous laisse un petit goût de déception mais ne nous décourage pas pour autant.