L'histoire :
Kurochan est un chat de gouttière vivant chez un couple de petits vieux. Ceux-ci étant des proies faciles pour les cambrioleurs en tout genre, Kurochan est souvent amené à jouer le « chat de garde » en défendant la maison. Il le fait d’ailleurs si bien que personne n’a finalement jamais réussi à détrousser ses maîtres. Malgré tout son courage lors des combats, Kurochan n’a pourtant jamais osé avouer sa flemme à celle qu’il aime, une chienne du nom de Pooly. Le jour où il se décide enfin à se jeter à l’eau, il est arrêté net par une flèche qui se plante en plein dans sa tête. D’autres flèches ont aussi été tirées, et l’une d’elles a atteint sa bien aimée. Kurochan trouve alors la force de se relever pour la protéger, et se prend ainsi quatre nouveaux tirs dans le corps. Inanimé, celui-ci est emmené dans le laboratoire du docteur Gô, qui le transforme alors en cyborg. Son ambition est de conquérir le monde grâce à son armée de chats cyborg et il a donc déjà toute une armada de matous travaillant pour lui. Kurochan est un nouveau prototype de cyborg amélioré, mais une fois réveillé, celui-ci ne compte pas vraiment obéir aux ordres du docteur fou. Sortant une gatling de son ventre, il flingue alors tout sur son passage et s’enfuit pour retrouver ses maîtres…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Premier opus d’une série pas comme les autres, ce volume de Cyborg Kurochan nous plonge immédiatement dans une ambiance des plus originales. En quelques pages, le ton est donné : un chat qui tabasse des cambrioleurs, qui est amoureux d’une chienne, qui se fait descendre à coup de flèches et qui revient d’entre les morts cybernétisé de partout pour tout flinguer sur son chemin ! En bref, du grand n’importe quoi. Et c’est particulièrement bon ! L’auteur ne fait pas dans la demi-mesure et le style rappelle des ambiances à la Samouraï Pizza Cats où on ne fait pas dans la dentelle. Les graphismes sont simplistes, voire enfantins, et cela donne un décalage excellent avec l’ambiance survoltée. Un style cartoon en quelques sortes. L’auteur ne cherche pas la perfection graphique, il cherche à nous faire rire avec des dessins donnant dans le comique, et le pari est plutôt réussi. Cyborg Kurochan est une petite bombe détonante et survoltée qui ravira tous les fans de bastons explosives et de destruction massive. Avis aux amateurs.