L'histoire :
Le couple de vieux maîtres de Kurochan décide d’aller à la plage pour ramasser des coquillages. Mais cette petite balade à la mer risque fort de se transformer en grande galère, comme d’habitude avec ces deux-là qui ont le chic pour se perdre et se retrouver embrigadés dans des aventures des plus folles, au grand dam de leur chat qui doit alors tout faire pour les sortir d’affaire. Et encore une fois, Kurochan avait vu juste. A peine sont-ils sortis de chez eux qu’ils sont déjà perdus et lancent une fusée de détresse (!). Ils sont finalement pris en stop à l’arrière d’un camion, mais des loubards s’intéressent rapidement à leur sort et décident de les embêter. Mais Kurochan veille au grain et décime tous les obstacles à coup de gatling. Le camionneur, croyant le couple en fuite, les emmène voir un certain Achab, qui pourrait les aider à fuir en mer. Une fois au port, celui-ci va chercher son contact dans le bar du coin, mais l’affaire tourne vite en règlement de compte. Pendant ce temps, les maîtres de Kurochan se font voler leur sac par un goéland, et le chat essaye donc de le descendre à coup de missile et de gatling, détruisant les ¾ du port par la même occasion. C’est alors qu’apparaît le fameux Achab, qui semble être le maître de l’oiseau…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce second volume est encore plus fou que le premier. Maintenant que tout est en place, l’auteur peut en effet s’en donner à cœur joie, et il ne s’en prive pas. Le retour du docteur Gô, accompagné de son fidèle chat cyborg Mikun, est d’ailleurs l’occasion de passer au cran supérieur en mettant en scène un robot géant qui détruit la moitié de la ville, rien que ça ! C’est maintenant l’armée qui s’en mêle à grand coup de chars d’assauts et l’on plonge dans le délire le plus total lorsque les cyborgs commencent à se combiner à diverses structures pour devenir encore plus balèzes et destructeurs. Côté graphisme, on verse dans le délire cartoonesque le plus total, avec des traits très ronds et des dessins « enfantins ». C’est très mignon, à ceci près que tout le monde se balance des missiles en pleine tronche. Les dessins ne sont pas très « travaillés » (les bras et jambes des personnages sont par exemple de simples tiges) mais collent parfaitement à cette ambiance surréaliste. Pour autant, l’auteur n’oublie pas de réaliser des décors, des arrières plans et de correctement tramer l’ensemble. En conclusion, ceux qui avaient aimé le premier tome adoreront tout simplement le second.