L'histoire :
Depuis l’épisode de la soucoupe volante, le robot valet de l’espace ressemblant à un poteau électrique est resté sur Terre et il s’ennuie. Ni Kurochan, ni Mîkun, ni même Gôkun (le docteur Gô) ne veulent jouer avec lui. Il se sent délaissé et décide donc de les faire payer ! Il prend donc en otage les maîtres de Kurochan dans leur propre maison ainsi que Gôkun, ce qui met en rage nos deux chats cyborgs. Mais l’affaire n’est pas aussi simple, car il a aussi posé un dispositif de bombe à retardement que seul lui peut arrêter. Et comme il ne connaît pas de demi-mesure, il se trouve que la bombe est du genre atomique, qui rayera de la carte une bonne partie du pays. Kuro et Mîkun vont donc se lancer dans une course poursuite dont le but est d’attraper l’extraterrestre et de le pulvériser. Mais celui-ci a plus d’un tour dans son sac, se déguisant tour à tour en poteau électrique (logique !) ou encore en boîte aux lettres. La lutte détruisant de nouveau de nombreux bâtiments, l’armée vient s’en mêler à coup de DCA, de chars d’assauts et d’hélicoptères de combats…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce qui est surprenant avec cette série, c’est que, malgré un certain style rédhibitoire (on démolit tout à coup de missiles dans la face), l’auteur arrive toujours à se renouveler, notamment en apportant de nouveau protagonistes plutôt originaux. Ainsi, c’est l’extraterrestre-poteau-électrique (qui s’appelle en fait Roméo) qui redonne dans ce volume du peps à la série. D’une part, il est complètement barje et apporte une énorme touche comique, et d’autre part, sa forme spéciale est l’occasion de mettre en place de nombreux gags visuels originaux. De plus, lorsque Roméo retrouve Juliette (et oui !), leur romance est une nouvelle fois l’occasion de se payer une bonne tranche de rire. Un autre personnage vient aussi faire son apparition, le petit Kotarô, un garçon surdoué en informatique et fan de Kurochan, ce qui promet pour les épisodes à venir. L’auteur est parfaitement à l’aise avec son style de dessin plutôt simpliste et qui paraît à première vue destiné aux enfants (ce qui n’est pas entièrement faux vu que la série, malgré sa violence omniprésente, est tout de même principalement destinée à un jeune public). Un volume qui, encore une fois, touche son objectif : nous faire rire.