L'histoire :
Le docteur Gô habite maintenant dans la décharge, lieu où il peut trouver le matériel nécessaire (et gratuit) pour construire divers robots et autres bizarreries dont le but final et de conquérir la planète. Alors qu’il recherche des pièces pour son travail, il tombe sur une sorte d’œuf étrange. En l’examinant de plus près, il en retire un petit bouchon, qui laisse alors s’échapper une grande lumière. C’est à ce moment que Mîkun rapplique auprès de son maître avec ses dernières trouvailles. Ce qu’il découvre alors le stupéfait : son maître a pris l’apparence d’un démon ailé et cornu qui semble vouloir en découdre avec la Terre entière. Mais le corps du vieil homme est trop faible pour accueillir un hôte aussi puissant et Mikûn propose alors au démon de prendre son corps mécanique afin de sauver son maître. Le lendemain, alors que Kurochan fait la sieste, il voit débarquer Mîkun venu lui tailler la discute. Mais celui-ci se comporte bizarrement. Déjà, il a une bouche avec de grandes dents acérées alors qu’il n’en avait jamais vu l’utilité auparavant. Ensuite, dès que Kuro tourne le dos, Mikûn essaye de le tuer lui ou ses maîtres. Kuro comprend alors que ce n’est pas vraiment son compagnon habituel et décide donc de le flinguer à coup de gatling…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rien n’arrête l’auteur de Cyborg Kurochan, même pas l’occulte. Dans les premiers chapitres, c’est en effet l’esprit d’un monstre qui prend possession de Mikûn et qui sème le désordre et la destruction en ville. Gôkun étant devenu un méchant de pacotille, plutôt sympathique finalement, il faut bien trouver d’autres protagonistes pour semer le chaos. Mais cette série ne donne pas que dans le combat pour le plaisir de la destruction, il y a aussi des chapitres, comme celui où le jeune Kotarô essaye de sauver un lion par exemple, où les gens se battent pour de bonnes causes. Bon, au final, ça finit encore en pugila, mais sans cela, on perdrait l’esprit de la série ! Ce volume est important, car il voit l’apparition du chat Matatabi, l’ennemi de Kurochan qui, contrairement à tout les autres, est le seul à tenir la route sans être cybernétisé, mais aussi de Nanachan, cyborg tirée d’une lampe (et oui) qui va devenir la petite amie de Kuro. Côté dessin, rien de bien nouveau, toujours ce même style aux traits très ronds et dans la lignée de certains mangas pour très jeune public. On peut maintenant constater sans aucun doute que l’auteur simplifie au max ses protagonistes (voire l’exemple flagrant de Gôkun), mais cela est finalement salutaire, car il accentue ainsi à fond le contraste tout rond tout mignon / destruction massive.