L'histoire :
C’est la nuit de Noël, et toute la bande réveillonne dans le wagon désaffecté où habite Nana. Gôkun discute avec Suzuki, Kotarô avec Kurochan, et Gôkun assiste Nana pour la cuisine. Pendant ce temps, Matatabi sommeille tranquillement dans la maison des maîtres de Kurochan, lorsqu’un camion en défonce tout à coup le mur. Des chats en sortent et espèrent alors trouver le cadavre de Matatabi. Mais celui-ci a esquivé l’attaque et utilise à son tour ses armes contre ses adversaires, qui ripostent alors à coup de grenade, et le combat se déplace ainsi dans le jardin. Du côté de chez Nana, la fête bat son plein et Mikûn, Jim et Kotarô entament une chanson de Noël dans la neige. Mais à l’apogée de leur chorégraphie improvisée, une explosion énorme retentit et Kurochan, vu la direction du sinistre, a un mauvais pressentiment. Il retourne alors chez lui en courant et y découvre Matatabi qui lui apprend que ses maîtres ont été enlevés par Gotchi et sa bande, d’anciens ennemis des deux chats. Ils ne pourront revoir leurs maîtres vivants que s’ils acceptent de se rendre à un rendez-vous où ils devront affronter la bande des chats sauvages…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce cinquième volume est peut-être le plus intéressant de la série à être paru jusqu’à maintenant. Pour commencer, l’épisode de Noël est l’occasion de découvrir le passé commun de Kurochan et Matatabi, où l’on apprend comment ces deux matous sont devenus de véritables durs à cuire. Mais cette partie ne représente qu’un chapitre du volume, le reste étant consacré à un voyage dans un univers parallèle. Celui-ci donne l’occasion à l’auteur de changer complètement de décors et de renouveler ainsi quelque peu les aventures de nos héros. En bref, un volume assez riche scénaristiquement. Du côté des dessins, l’auteur trouve là encore le moyen d’innover (un peu) avec quelques nouveaux gags graphiques et des décors un peu plus meublés et tramés que d’habitude. Pour le reste, on est en terrain connu : un trait rond et des graphismes simplifiés, peu de détails… Des dessins qui sont là pour nous faire rire et qui n’ont aucune prétention de réalisme. Encore un tome qui, comme d’habitude, réussi à nous divertir le temps de sa lecture. Que demander de plus, si ce n’est la suite ?