L'histoire :
Depuis que Kurochan a explosé suite à sa surchauffe due à la grippe des cyborgs, Matatabi doit sans cesse ruser pour faire croire à ses maîtres que personne ne manque à l’appel. Il joue donc tour à tour son propre rôle puis celui de Kuro grâce à un costume noir. Pendant ce temps, Gôkun fait tout ce qu’il peut pour réparer Kurochan dans son atelier. Alors que ce dernier est inconscient, il se remémore son enfance… Son plus vieux souvenir remonte au jour où il se fit capturer alors que sa mère avait disparu depuis un bon moment. Alors que ses ravisseurs s’en vont à moto, le sac contenant Kuro leur glisse des mains et celui-ci se retrouve alors en territoire inconnu, dans le quartier du chat Gotchi. A peine est-il arrivé qu’il se fait déjà agresser par des chats du coin, mais il arrive tant bien que mal à leur échapper. Plus loin, le jeune Matatabi se fait sermonner par des aînés car celui-ci est allé faire une razzia dans le stock de nourriture. Arrive alors Kurochan, qui tombe inanimé près de lui, et Matatabi lui ramène de la nourriture. Ce dernier, considéré comme un monstre par ses congénères car il sait par exemple se servir de baguettes pour manger, décide alors de prendre le tout jeune Kuro pour disciple et de lui enseigner, outre sa dextérité, l’art de la survie dans la rue. Mais les hommes qui font la chasse aux chats ne sont pas loin…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si ce n’est pas la plus fun des parties qu’ait réalisée l’auteur, les chapitres sur l’enfance de Kuro et Matatabi sont pourtant passionnants. On apprend comment les deux chats sont devenus les grands guerriers que l’on connaît aujourd’hui et ce qui les a amenés à devenir rivaux malgré leur amitié. La seconde partie du volume est composée de deux histoires. La première introduit un nouveau personnage dans la petite bande de malades qui tournent autour de Kurochan : Tchieko, une petite « Carrie » (l’héroïne de Stephen King) en puissance. Le dernier chapitre est, lui, l’occasion de retrouver notre couple de psychopathes préféré : Roméo et Juliette. Et quel retour ! Ceux-ci ont en effet décidé de se marier et ont donné naissance à un enfant qui, contrairement à ses parents, est tout petit, mais arrive déjà à abattre des satellites à coup de rayons lasers et éternue de la nitroglycérine ! Tout un programme. D’ailleurs, et comme toujours quand il s’agit des extraterrestres, ce chapitre est tout simplement hilarant, ce qui rattrape largement la première partie aux yeux des seuls amateurs de gags. Les graphismes sont toujours les mêmes, rondouillards et comiques, mais les décors de ce volume ont un peu été mis de côté. Rien de bien grave cependant car le principal est toujours au rendez-vous : les personnages sont charismatiques et font des têtes qui suffisent à elles seuls à nous faire rire. Un volume indispensable !