L'histoire :
Le printemps est de retour et Tchieko, accompagnée de Suzuki et de Kurochan, cherche une école pour Gorô. Mais celui-ci étant un robot, qui plus est un peu turbulent et violent, la plupart des établissements refusent de le prendre en charge. L’heure du déjeuner arrive, et ils décident donc de s’arrêter un moment. Tchieko part acheter des hamburgers pour toute la troupe et, à son retour, tombe sur le père de Gorô, celui-là même qui l’avait abandonné au milieu des flammes alors que le garçon était encore humain. Ne pouvant contenir sa colère devant l’homme qui semble complètement se moquer encore aujourd’hui du sort de son fils, Tchieko commence à le martyriser à l’aide de ses pouvoirs. Mais cet affrontement les mène devant la camionnette de Suzuki et Gorô aperçoit ainsi son père. Devenant instantanément fou de rage, l’enfant robot fusionne avec le véhicule et court après celui qui l’avait laissé mourir quelque temps auparavant. La course poursuite finit par faire atterrir Gorô dans une station service et celle-ci explose sous le choc, rappelant par son brasier l’incendie au cours duquel l’enfant avait perdu la vie. Celui-ci se rappelle alors avoir été humain à cette époque, et le bio-métal qui le constitue aujourd’hui commence à muter…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du 9ème tome, ce dernier volume fait la part belle à l’action plutôt qu’à l’humour ravageur qui avait donné à cette série ses lettres de noblesses. Mais l’on se prête cette fois-ci plus volontiers à ce changement car l’on sait qu’il s’agit ici de l’ultime conclusion de la série. Ainsi, la bataille que mène Gorô contre son père et surtout contre lui-même est décrite de manière poignante, même si l’auteur n’oublie pas de parsemer son récit de gags sans lesquels l’esprit de Cyborg Kurochan ne serait plus le même. Cette dernière grande bataille ne fait pas dans la demi-mesure. A nouveau, nos héros vont devoir affronter un monstre surpuissant généré par la haine de Gorô, et les rebondissements sont nombreux avant de les voir triompher. Kurochan prendra même un très mauvais coup qui le laissera KO, le temps de replonger encore une fois dans ses souvenirs et de revivre avec lui un de ses grands combats de jeunesse. Après cela, le dernier chapitre, très justement intitulé « happy end », permet à l’auteur de faire le point sur toutes les relations entre ses différents protagonistes et de dire ainsi au revoir à ces héros pas comme les autres qui nous ont accompagnés durant 11 volumes. Une fois n’est pas coutume, c’est ainsi avec une petite larme à l’œil que l’on quitte cette petite bande de déjantés au grand cœur. Un volume qui conclue donc honorablement une série qui a sa place dans toute bonne mangathèque.