L'histoire :
Kaiya a disparu et Daigo ne parvient pas à le retrouver. Il finit par se confier à Shimaiko qui suggère alors de prévenir la police. Daigo explique brièvement qu’il ne peut pas faire une telle chose mais ne s’étend pas sur le sujet. Shimaiko se montre compréhensive et parle de passer par une voie officieuse. Satoru, lui, observe la scène sans dire un mot. Un peu plus tard, Shimaiko retrouve Nomura qui a imprimé les informations du téléphone de Satoru et Daigo. Elle remarque qu’un certain « papa » a appelé de nombreuses fois sans qu’on lui réponde et décide de prendre contact avec celui-ci. Puis, elle tente de faire croire à Satoru que Nomura a enlevé Kaiya...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Mais pourquoi Shimaiko a-t-elle enlevé Kaiya ? Et qu’est-ce qu’elle compte faire de Satoru, Daigo et Nomura ? La réponse arrive vite dans ce second tome, ainsi que d’autres mauvaises surprises pour Satoru. Celui-ci plonge alors encore plus dans la violence pour protéger Kaiya pour qui il veut (et va) être une vraie maman au fil des pages. Cet amour donne vie à une famille hors norme mais terriblement attachante, mais aussi à un désir de vengeance furieux et viscéral. L’amour et la mort se côtoient de façon terrible mais c’est ce qui rend le scénario tellement bouleversant, et finalement délicat malgré les horreurs qui s’y déroulent. Les dialogues n’ont pas besoin d’être longs pour faire passer beaucoup de choses, et il en va de même pour les décors dont la mise en scène est particulièrement soignée. Les expressions de Satoru sont également d’une puissance hypnotique et troublante, faisant là aussi passer beaucoup d’idées en un seul regard. C’est beau, sombre et passionnant : une pépite qu’on vous dit !