L'histoire :
Cela fait maintenant deux semaines qu’un tremblement de terre a ravagé la région. Le petit Garan se promène dans une ville en ruine avec son baron de père et des domestiques quand il entend un enfant l’implorer de sous les décombres. Seule une main de la victime dépasse des débris et tout le monde pense qu’il ne s’agit que d’un cadavre et qu’il n’y a plus personne à sauver. Pourtant, devant l’insistance de Garan, des villageois viennent l’aider à soulever les décombres. Le corps sans vie d’un garçon portant un masque et aux mains liées est alors retrouvé. Toutefois, le défunt se réveille et serre Garan dans ses bras. C’est ainsi que l’inconnu se fait baptiser Sorath et devient le frère adoptif de Garan. Deux ans plus tard, alors que les deux jeunes hommes et la fiancée de Garan vivent ensemble, l’amour vient semer le trouble dans le trio, tandis qu’un tueur en série démembre des gens en ville...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Angel sanctuary, Ludwig revolution ou bien encore Vampire host et The royal doll orchestra... Citer tous les titres de Kaori Yuki à nous avoir séduits serait assez long et la longueur de la liste parle d’elle-même quant au talent de la mangaka. Il est donc évident qu’on se jette sur le premier volume de cette nouvelle série avec plein de curiosité et d’envie. On fait alors la connaissance avec un trio de jeunes gens torturés par le passé (Garan subit une vie difficile à cause de son père, Sorath a fait l’expérience la mort et Kiyora est une orpheline choisie pour épouser Garan sans qu’on leur demande leur avis) qui vont devoir subir à la fois les affres de l’amour tandis que dans le même temps le baron qui les terrorise pourrait bien être celui qui démembre des gens en ville la nuit venue. Si certains rebondissement sont assez prévisibles, l’intrigue réserve malgré tout pas mal de surprises, à commencer par son déroulement : les choses évoluent plus vite que prévue et on comprend rapidement que l’intrigue possède plus d’envergure que de prime abord. Ainsi, des démons pourraient bien intégrer le récit, ou du moins des créatures surnaturelles, les ténèbres rendent l’ambiance assez suffocante et notre curiosité est prise en otage par les mystères. Une introduction aussi macabre qu’enthousiasmante !
