L'histoire :
A l’extérieur de l’hôpital, Nimura se fait attaquer par un homme armé d’une batte de base-ball. S’il parvient à éviter le coup de justesse, Nimura n’en tombe pas moins à la renverse et son assaillant en profite pour le charger. Heureusement, Nimura a le temps de sortir son pistolet et l’abat d’une balle en pleine tête. Après cela, il trouve une moto qu’il peine à faire démarrer et conduit en direction de l’hôpital pour aller y chercher Ako. Cette dernière est quant à elle dans un des couloirs de l’établissement et le garçon à la tête couturée se tient face à elle. Ensanglanté à cause des coups qu’il a reçus, l’étrange jeune homme se rapproche de la demoiselle et lui dit de rejoindre son monde, un monde où la peur et la douleur n’existe pas. Ako n’ose pas faire un geste tant elle est terrorisée. Cependant, elle sort de sa torpeur quand le jeune homme se fait descendre par deux hommes et que Nimura arrive derrière elle en moto. Ako n’hésite pas longtemps avant de grimper derrière Nimura et tous deux quittent l’établissement. Hélas, un autre danger est là : un gigantesque nuage de cendre est en train d’engloutir la ville...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ako et ses compagnons n’ont pas fini d’avoir peur dans ce septième volume qui nous captive une fois de plus. Tout d’abord, c’est la peur des hommes de la ville qui fait battre leur cœur à toute allure car le danger de mort est réel. Cette partie-là dégage beaucoup de suspense avant de laisser la place à une autre inquiétude puisqu’un nuage de cendre est en train de recouvrir peu à peu la ville. Là aussi, la tension est à son maximum car on craint pour la vie d’Ako et Nimura. Ces deux passages occupent toute la première partie du volume qui est clairement placée sous le signe de la peur de la mort, et on est littéralement envahi par le suspense. La deuxième moitié déplace quant à elle l’action puisque le groupe repart à l’aventure pour tenter de rejoindre Tokyo. Bien qu’on n’arrive pas encore à la capitale, on a le droit à des explications visuelles qui glacent le sang : les paysages sont dans un tel état de désolation, de ravage, de chaos et de ténèbres (on a d’ailleurs le droit à de nombreuses pages sur fond noir qui rappelleront les premiers chapitres) qu’on reste scotché par ces décors apocalyptiques dont les héros de la série peuvent déduire une partie de ce qui est arrivé. C’est alors un autre genre de peur qui nous envahit mais celle-ci est tout aussi angoissante, voire plus, que celle de la première partie. Même si on pouvait se douter de ce qu’allaient trouver les personnages, on se nourrit pleinement des informations qui nous sont livrées mais certains mystères sont encore en suspens, par exemple tout ce qui concerne l’origine de cette catastrophe. Bref, tout comme les opus précédents, celui-ci offre une lecture palpitante qui nous donne plus que hâte de connaître la suite.
