L'histoire :
Dans l’hélicoptère, Ako est agenouillée et tient Teru dans ses bras. Nimura s’approche à son tour mais, aussitôt, la jeune fille dégaine son pistolet. Nimura n’ayant aucune arme pour se défendre, il est contraint de la laisser tranquille. Son subordonné qui pilote l’appareil possède plusieurs armes mais, plutôt que d’en prêter une à Nimura, annonce à celui-ci qu’il est trop irresponsable pour être encore son capitaine. Cependant, le problème de confiance au sein du groupe n’est pas le plus gros souci : le survol de la ville leur montre un amas de cendres et une gigantesque faille qui éventre le sol. Pire encore, un nuage géant de poussière rend leur trajet très chaotique. Finalement, ils arrivent au bord de la mer qui était visiblement plus proche que prévue. Ils atterrissent près d’une station-service mais celle-ci a été ravagée par un tsunami et n’a plus de carburant. Soudain, des secousses agitent la falaise...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Teru reste dans le coma tout au long de ce volet, Ako peut donc lui voler la vedette sans problème. La demoiselle doit prendre soin de lui, trouver des réponses et des alliés, se défendre contre les assaillants, et sa condition de femme n’arrange rien. Le danger reste donc là, la tension est au maximum et la quête ne fait que plonger d’horreur en horreur. Des paysages de désolation laissent la place à des lieux encore plus angoissants, les ennemis se renouvellent avec toujours plus de folie et les quelques révélations qui commencent à tomber sont franchement terrifiantes. Le scénario annihile toujours un peu plus les doses d’espoir, l’ambiance étouffante et angoissante nous saisit à la gorge, le suspense nous fait trembler... mais on ne peut en détacher le regard tant on est plongé au cœur de l’histoire et que les dessins transpirent d’efficacité. Encore une fois, on se retrouve capturé au sein de l’enfer et on n’a pas du tout envie d’en sortir !