L'histoire :
Dans la ville, Nimura est soudainement attaqué par homme armé d’une batte de base-ball. Il parvient à esquiver le coup mais en tombe à la renverse. Son agresseur court vers lui mais, heureusement, Nimura a le temps de dégainer son pistolet pour l’abattre d’un coup dans la tête. Puis, Nimura parvient péniblement à faire démarrer une moto et fonce vers l’hôpital où se trouve Ako. Cette dernière se tient quant à elle face au garçon à la tête couturée. Ce dernier, ensanglanté à cause des coups qu’il a subis, s’approche d’elle et l’encourage à rejoindre son monde. Ako est terrorisée et ne parvient plus à bouger. C’est alors que deux hommes arrivent et abattent le garçon. Heureusement, Nimura arrive à temps pour la sauver et tous d’eux s’enfuient. Hélas, un gigantesque nuage de cendres est en train de recouvrir la ville...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
De nouvelles visions d’horreur surgissent et parviennent à rendre l’histoire encore plus effrayante. Dans un premier temps, Ako et Nimura doivent se défaire de leurs assaillants mais une menace encore plus inquiétante débarque : un immense nuage de cendres commence à recouvrir la ville. Et ce n’est que le début : tout au long de la lecture, on découvre que les éléments se sont déchainés au point de ne laisser que mort et désolation sur leur passage (les nombreuses pages sur fond noir nous renvoient d’ailleurs aux prémices de l’intrigue). Entre des visions d’enfer et des lieux dépourvus de vie, les choses se révèlent toujours plus horribles et inquiétantes, comme si l’apocalypse n’avait fait que commencer. Minetaro Mochizuki n’a pas fini d’en faire baver à ses personnages avec de nouveaux problèmes ni d’effrayer ses lecteurs, sa narration et ses dessins étant impeccables. Enfin, on en apprend aussi un peu plus sur Ako qui se révèle plus fragile qu’on le pensait et on la voit désormais avec encore plus de sympathie. Au final, cet avant-dernier volume est terrifiant à souhait et son suspense nous tient en otage. N’est-ce pas génial ?