L'histoire :
Yûki a reçu un message anonyme lui demandant de se rendre dans l’ancienne zone des entrepôts pour parler du porteur de pouvoir qui est chez lui. C’est donc plein de méfiance que le jeune homme se rend au rendez-vous. S’il reconnaît la femme qui l’attend déjà sur place, Yûki est cependant plus surpris par leur conversation. La femme lui propose en effet de rejoindre le groupe armé auquel elle appartient mais également de lui livrer une fillette aux cheveux blonds. Yûki refuse la proposition mais reste perplexe : lorsque Kai était travesti, il avait des cheveux bruns. Au moment où la jeune femme s’en va, Yûki comprend qu’elle parlait certainement d’Asuka... Pendant ce temps-là, en dessous de Gald, Kai se retrouve nez-à nez avec des hommes d‘église qui semblent en savoir beaucoup sur lui...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La première moitié de ce volume s’intéresse à Kai et Asuka. D’un côté, la fillette fait elle aussi l’objet de recherches de gens qui veulent la protéger (ou l’exploiter selon le cas) et cela apporte un peu d’utilité à son personnages. Néanmoins, la demoiselle est toujours aussi niaise et on a du mal à s’attacher à elle. De l’autre, Kai tombe entre les mains de l’église : on découvre à la fois l’existence des religieux et une nouvelle orientation pour l’intrigue. Hélas, cela est franchement mal amené et on ne voit pas bien en quoi cela va changer des desseins de la société Ashurum, à part rajouter des méchants inutilement. La deuxième moitié laisse quant à elle plus perplexe : on dirait une sorte de flash-back mais la formation de certains groupes n’est pas logique, si bien qu’on est perdu dans l’action ; si on se fie au résumé au dos du volume, cela est vaguement présenté comme une nouvelle à part. Dans tous les cas, on aurait aimé une phrase d’explication car le trouble gâche la lecture et provoque de la confusion. Heureusement, le constat n’est pas complètement négatif puisqu’on remarque que les graphismes ont gagné en lisibilité pendant les scènes de combat. Mais cela n’est cependant pas suffisant pour relever le niveau et on craint toujours le pire pour la suite.