L'histoire :
Une grande cérémonie est organisée pour les 60 ans de Yojeh. Ialu doit assurer la sécurité et se montre donc en alerte. Il ne peut toutefois pas s’empêcher d’être aussi admiratif que les spectateurs quand un grand nombre d’ôjû est amené, dont l’un est un bébé. Yojeh semble ravie du spectacle. Cependant, lorsqu’elle jette un regard au bébé ôjû, celui-ci se met à hurler. Les autres ôjû se montrent aussitôt nerveux à leur tour. Ialu est intrigué mais continue d’observer tout ce qu’il se passe. Il remarque alors un dresseur qui se sert de son sifflet silencieux. Ialu ne comprend pas pourquoi le dresseur fait cela mais n’a pas le temps de s’y attarder car il distingue un Sai Gamulu caché dans la forêt. Aussitôt, il fonce vers Yojeh pour la protéger et commence à sortir son arc. Malheureusement, il se fait toucher par une flèche de l’ennemi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Même si elle donne son nom à la série, Elin est en retrait sur toute la première partie du volume. Au lieu de la suivre, le récit nous montre ce qu’il se passe ailleurs : des évènements étranges et inquiétants auprès de Yojeh, une tentative de meurtre et des ambitions personnelles dangereuses. Tout cela installe un intense climat de paranoïa et mystères, tout en développant un peu plus l’univers de la série. C’est rudement bien fait, on se laisse envelopper par la tension. Puis, Johun nous raconte son histoire : de nombreuses surprises, mais aussi des problèmes politiques font surface. Là encore, le scénario délaisse un peu son héroïne mais c’est pour mieux nous proposer le développement d’un personnage important. Cela permet également de faire une transition avec la suite qui voit, enfin, Elin sur le devant de la scène. Cette dernière doit changer d’environnement et prendre une décision capitale pour son avenir, l’occasion de faire le point sur sa vie et ses attentes. Les choses semblent plus simples ici, mais il n’en demeure pas moins une sensation de mélancolie et d’angoisse tout à fait prenante. Ajoutons à cela des dessins toujours aussi charmants. On reste conquis, à n’en point douter !