L'histoire :
Le combat continue entre les assaillants, membres de la guilde de Phantom Lord, et les défenseurs, ceux de Fairy Tail. Ces derniers sont sur le point de voir le bâtiment de leur guilde être totalement détruit, ce qui se produira lorsque le bâtiment de Phantom Lord, maintenant transformé en robot géant, aura terminé son incantation. Ce n’est évidemment pas le bâtiment lui-même qui lance le sort : le système fonctionne grâce à l’énergie des membres de Phantom Lord nommés les quatre éléments. Deux sont déjà tombés au combat et le lancement du sort a pu être retardé, mais les deux derniers doivent absolument être mis également hors d’état de nuire, sinon quoi l’auberge de Fairy Tail ainsi qu’une bonne partie de la ville seront rayées de la carte. Grey se bat actuellement contre l’élément de l’eau, Jubia, et cette dernière, bien que tombée immédiatement sous le charme du jeune homme, fait montre d’une puissance énorme. A son eau bouillante, Grey oppose ses sorts de glace mais il semble avoir du mal à tenir la distance, notamment car Jubia est très rapide et qu’il n’a pas le temps de lancer ses sorts de glace convenablement...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A la conclusion du combat final près, ce 8ème opus voit la fin du combat entre la guilde de Fairy Tail et celle de Phantom Lord. Si ces chapitres s’avèrent toujours prenants et leur lecture distrayante, il faut tout de même avouer que l’auteur est de moins en moins original. Les combats font penser à un mélange de One Piece et de Rave, l’ancienne série de l’auteur, voire même parfois à Dragon Ball Z lorsque Natsu balance son hurlement du dragon en forme de kamehameha, sans parler des attaques des méchants qui semblent parfois directement reprises d’autres séries. Les rebondissements sont des modèles de poncifs du style shônen et donc sans surprise, et la construction globale est beaucoup trop classique. Bref, la nouveauté n’est pas vraiment de la partie et, si le plaisir est tout de même là (il y a d’ailleurs quelques très bons gags), cet opus s’avère finalement une légère déception (d’autant plus qu’il y a des erreurs flagrantes dans les textes de cette version française) : Fairy Tail s’essoufflerait déjà après seulement quelques tomes ? Espérons que non et que l’auteur saura rebondir pour donner une orientation plus intéressante à sa série. On attend tout de même de lire la suite pour savoir si ce manga ne restera finalement qu’un shônen des plus classique ou s’il se confirmera comme l’une des nouvelles références du genre.
