L'histoire :
Maeda et Iwakura fouillent la base militaire afin d'obtenir des armes et des munitions pour la défense du centre de redressement. Alors qu'ils sortent d'un bâtiment, ils tombent nez à nez avec des créatures étranges, mi-humaines mi-animales, comme si elles étaient des chiens de l'enfer. Iwakura ne perd pas un instant et tire avec son fusil à pompe, éliminant de nombreux monstres. Les autres se jettent sur les cadavres de leurs congénères pour les dévorer. Les deux jeunes hommes foncent alors se cacher dans une petite bâtisse située non loin. À l'intérieur, ils découvrent des hommes encore en vie mais dont les jambes et les bras ont été dévorés. Tous les deux comprennent qu'ils sont au milieu d'un garde-manger. Iwakura choisit d'abattre ces victimes qui n'attendent que la mort. Maeda interpelle ensuite son ami. Les créatures se sont toutes rassemblées autour de leur bâtiment...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L'horreur est à la mode ces dernières années et les mangas n'y échappent pas. Avec le carton plein de L'attaque des Titans ou de Highschool of the Dead, les éditeurs français s'en donnent à cœur joie. Fortress of Apocalypse a tout pour plaire aux amateurs du genre. Après deux albums aussi éprouvants (pour les personnages) que prometteurs (pour le lecteur), ce nouvel opus confirme que les auteurs en ont sous le pied. Les zombies du début évoluent en d'étranges créatures et sachez que vous recroiserez aussi cet étrange individu qui semble capable de les contrôler. Dans ce tome, de nouvelles têtes font leur apparition avec Shinpei et Yuji mais on en apprend aussi sur le passé d'Iwakura et d'où lui viennent ses capacités à manier si facilement les armes à feu. L'histoire est menée énergiquement et l'accumulation de phénomènes étranges nous rappelle un peu Sprite de Yugo Ishikawa pour certaines ambiances. Visuellement, on retrouve ce rendu assez correct et qui joue surtout sur le dynamisme des planches pour compenser le manque de détails. Ce 3ème volet de Fortress of Apocalypse relance une fois encore notre intérêt.