L'histoire :
Tsuina pilote l’hélicoptère qui emmène Kagura et ses amis en sécurité. Seulement, personne n’est soulagé d’être à l’abri et tous souffrent du combat éprouvant qui vient d’être livré, la plus abattue étant Kagura sur qui pèse une énorme responsabilité. Seulement, la demoiselle ne veut pas avoir à affronter Yomi : après tout, c’est parce que les humains l’ont rejetée que cette dernière a sombré définitivement dans les ténèbres. Kagura refuse donc d’aller à Tokyo mais se voit contrainte de changer d’avis. Il se peut en effet qu’il y ait encore un espoir de sauver le monde mais, pour cela, il faut aller chercher les réponses nécessaires au cœur du naraku. L’enjeu est de taille car le monde est en danger mais, pour Kensuke, le pire est que la vie de Kagura est également menacée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En bon volume de fin d’une série d’action, ce douzième volet ne s’encombre pas de subtilité et nous offre des combats qui fusent dans tous les sens et où les monstres sont aussi énormes que puissants. Le décor de l’action se place cette fois à Tokyo puisque les personnages retournent tous à la capitale pour affronter l’avatar du renard à 9 queues. Mais ce n’est pas la seule créature qui va poser problèmes aux humains et on a donc droit à une variété de monstres. Bien qu’ayant un rythme élevé et ne manquant pas de dynamisme, l’intrigue s’articule essentiellement autour de Kagura et Yomi car ce sont elles qui détiennent finalement le pouvoir ultime : si on est satisfait d’assister à un autre tête-à-tête, on regrette par contre que ce soit toujours la même chose depuis le début de la série. Si les combats sont bien détaillés, les planches font néanmoins parfois preuve de surcharge et, dans ces cas-là, sont un peu difficiles à déchiffrer d’un simple coup d’œil. En dehors de cela, il n’y a pas grand-chose à redire aux graphismes qui sont encore une fois plaisants. Au final, ce dernier volume s’attarde un peu trop sur les combats et ressasse les mêmes choses mais on se laisse aisément enchaîner (comme la bête) par le récit qui souligne une dernière fois efficacement l’originalité de la série.