L'histoire :
Kensuke et sa copine sont dans un café mais ils ne se parlent pas : non seulement le jeune homme est nerveux car c’est la première fois qu’il a une petite amie, mais la présence d’un fantôme à ses côtés est de loin ce qui le glace le plus. Au bout d’un moment, le lycéen finit par craquer et met un pain au fantôme, renversant la table et les chaises alentour. Terrorisée par le soudain accès de rage du garçon, la demoiselle lui casse son téléphone avant de le plaquer. Au lycée, les amis de Kensuke tente de le consoler mais rien n’y fait. Finalement, le jeune homme décide de sécher les cours et part s’acheter un nouveau téléphone portable. Il rentre dans une boutique où il constate avec dépit que les prix des portables ont bien augmenté ces derniers temps. Alors qu’il est en train de se lamenter sur ses maigres économies, Kensuke aperçoit une femme fantôme autour de laquelle de nombreux esprits d’enfants morts sont rassemblés. Le garçon ne peut s’empêcher de hurler avant de s’enfuir. Malheureusement pour lui, les bébés fantômes se mettent à le poursuivre, bien déterminés à en faire leur goûter. Dans sa folle cavale, Kensuke va se faire heurter par une jeune fille à scooter qui va alors bouleverser son destin car il s’agit d’une chasseuse de fantômes...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si on commence à avoir l’habitude des héros qui souffrent de leur don de médium leur permettant de voir des gens qui sont morts, ce titre arrive néanmoins à se différencier du lot grâce à des éléments savamment dosés et d’autres assez originaux. Tout d’abord, Kensuke n’aspire qu’à mener une vie tranquille mais sa libido adolescente va le mener à sa perte car il se fait facilement manipuler par la jolie Kagura, dont la jupe a une fâcheuse tendance à laisser entrevoir ses culottes et qui veut absolument aller tuer des fantômes avec lui. Vous l’aurez compris, la dérision et le fan-service sont également de la partie et ce sont justement eux qui apportent une sympathique touche d’originalité à cette histoire de monstres. Certes, il n’y a pas que le scénario qui compte mais, fort heureusement, les graphismes se montrent eux aussi agréables : ils sont dynamiques tant dans le découpage que la mise en scène, les personnages sont expressifs et charmants, les fantômes sont vraiment terrifiants, le tramage et l’encrage sont soignés... Bref, une bonne entrée en matière, espérons que le reste suive.
