L'histoire :
Clavis Shepherd est le capitaine du détachement I de l'unité spéciale de recherches des forces de renseignements. Le rôle de son groupe est de partir dans des zones dangereuses et d'y éliminer les ennemis. Aujourd'hui, il se voit en train de déambuler sur une montagne de cadavres, ceux qu'il a lui-même abattus. Puis, il aperçoit non loin de là la ville qui est dévorée par les flammes. Il s'en approche et, quand il arrive sur la place publique, il découvre un charnier. Tout le monde est mort. Tout de même prudent, Clavis cherche à pénétrer dans un bâtiment. Il se retrouve alors dans une morgue. Là, un tiroir est ouvert. Le mort n'est pas inconnu du militaire : il s'agit de sa mère. Celle-ci se relève et lui explique que le monde où ils sont se confond peu à peu avec la réalité. C’est ainsi que, dès qu'il dort, Clavis est hanté par les cadavres qu'il a semés...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce n'est pas la première fois qu'un roman de Project Itoh est adapté en manga (The empire of corpses par exemple). Cette fois, c’est donc au tour de Genocidal Organ d'y passer. Le scenario est assez simple et classique pour le moment car on se contente de voir un militaire mal dormir à cause du nombre de personnes qu'il a tuées. Pour autant, on se doute bien qu'il va y avoir plus que cela car les zones de guerre sont nombreuses et qu'il y a de quoi créer une véritable intrigue de fond. L'action ne démérite pas, au contraire, et n'hésite pas à nous montrer les ravages que cela occasionne. C'est assez glauque mais cela n'est pas gratuit, ce procédé sert à justifier l'état de Clavis. Quant aux dessins, ceux-ci mettent également bien en avant la violence générale. Les planches sont bien remplies, les personnages sont impressionnants, et le dynamisme est de rigueur. Pour un récit de bataille, ce compte-rendu manque un peu d'ambition mais on laisse à la série une chance de se refaire par la suite.